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Étiquette : fils

Jonas, le prophète

Jonas, le prophète, signe des archétypes grâce auxquels nous sommes accompagnés dans notre inlassable conquête de nous même. Ces archétypes portent l’écho, enlacent : l’inconscient – le conscient, le non accompli à l’accompli, le féminin au masculin. Le monde occidental réunit les textes de : la Bible Hébraïque, l’Ancien Testament chrétien, le Coran, où le prophète Jonas est cité. Cette étude se dessine en résonance avec la tradition juive afin d’explorer les modèles et spécifiquement l’exil de Jonas avalé par le Grand Poisson. L’ontologique et le psychique sont en corps à corps, ils nous conduisent à saisir la richesse des épreuves illustrant les passages de l’ombre à la lumière .

Ceci peut aider le lecteur à distinguer les congruences, des duplicités entre les vérités de l’individu et du collectif. La passation actuelle s’ancre sur les espaces vrais entre transcendance et immanence où les actes posés peuvent trouver l’Esprit. Peaufinons, donc, ici, le : « va vers toi » avec Jonas puisque notre cheminement est d’équilibrer ce qui fait ancrage et vérité en nous.

Décryptage sémantique

Puisque j’ai choisi de traduire le mythe de Jonas par la dialectique hébraïque, il est incontournable de définir les mots. Cette rubrique se veut didactique pour ainsi se familiariser aux sens des termes et leurs associations. La perception en sera plus claire pour la lecture des chapitres suivants. Une précision essentielle quant à notre sujet, il s’agit de placer l’Être en tant qu’Homme. Nous élargissons donc les notions du féminin et masculin, pour cela voyons, donc, l’homme constitué de ces deux polarités. Dans ce décryptage sémantique, je n’aborde pas la signification particulière des lettres hébraïques cependant certains mots ou termes hébreux demandent un éclairage.

Le féminin

Nous apprécions le féminin suivant le terme : le pôle féminin de l’être, ce faisant, il représente l’inconscient, l’ombre. Ce pôle féminin réside dans la matrice d’eau, le ventre, il assure la gestation du « Fils » divin. Selon le vocabulaire hébreu, ce féminin incarne le « non » accompli, celui-ci est un espace infini, voilé, peuplé d’énergies potentielles. Ces énergies gravitent autour du noyau fondateur de l’être. Si ce pôle demeure abandonné (l’inconscient) à lui-même, non visité du pôle masculin, il végète, il ne s’incarne pas.

Le masculin

Le masculin de l’être, lui, est le représentatif du conscient. Ce pôle mâle, dit « accompli », réside dans la matrice de feu, la poitrine. Nous commençons à percevoir la lecture : dès lors que le féminin, le « non accompli », l’inconscient se retourne, mute vers le pôle masculin alors l’être croît, il s’incarne en « Fils » divin. L’ombre devient lumière, c’est le passage de la connaissance. Tout homme ou toute femme dont le masculin n’est pas visité du côté féminin en conscience restent à l’état horizontal. Ce sont des sous-hommes sans transcendance humaine, ontologique.

Fils divin

Le fils se révèle être le « principe », la « semence » divine déposée en notre être. Le Fils est, avec l’Esprit, le noyau fondateur de l’être. L’Esprit est une puissance d’amour infini qui nous est donnée pour faire croître le Fils, celui-ci dit : « Je suis la vérité ».

YAHWEH

YAHWEH s’écrit YHWH dans les textes hébreux car ils ne comportent pas de voyelles. Nous sommes dans l’immersion hébraïque, YAHWEH signifie : le Seigneur, le Divin, le Verbe. C’est une puissance infinie qui seule ne peut s’éveiller. Le Seigneur, YAHWEH donne l’ordre divin, le Verbe et c’est en reconnaissant et acceptant ses énergies qu’Élohim insuffle le Faire.

Élohim

Quant à Élohim, il est le deuxième acteur, il est le Faire. Il est Dieu, Dieu le Père. Ce Dieu, Élohim habite tout individu, dès lors que la conscience s’ouvre à cette présence, l’étincelle, le divin sublimé. Je reprend une phrase d’Annick de Souzenelle afin de souligner la profondeur du faire associé au principe du retrait :

« Dieu se retire pour faire » – Dieu se retire pour que l’Homme croisse dans un « faire » divino-humain, c’est à dire dans une dynamique que déterminent deux pôles qui ne cessent de se rechercher, l’un en l’homme, en son noyau fondateur, YHWH, l’autre en l’époux divin présent dans l’absence de son retrait, Élohim. Ceci est un passage crucial dans l’ouvrage : « Nous sommes coupés en deux » https://www.decitre.fr/livres/nous-sommes-coupes-en-deux-9782354900229.html; et Jonas avalé par le Grand Poisson va nous conduire vers ces perceptions.

Prophète

Le prophète est l’Homme qui se sait entouré par Dieu. Jonas, le prophète, porte la dimension archétypale de la traversée d’un désert minéral où, là, s’avancent les démons mais aussi les anges.

Histoire de Jonas le prophète

Yahweh ordonne à Jonas de se rendre à Ninive et de prophétiser sur la ville. Ville dont l’inconscience est parvenue à son comble. Mission impossible, pense Jonas. Terrifié par celle-ci, il se détourne de l’ordre divin et s’enfuit dans une direction opposée. Il s’embarque pour Tarsis. Une fois en mer, une tempête se lève et met l’équipage en péril. Sur l’embarcation, les marins tirent au sort le « responsable », c’est Jonas, il sera alors sacrifié et jeté par dessus bord. L’instant qui suit la tempête se calme. Jonas, lui, est avalé par le Grand Poisson.

Il restera 3 jours et 3 nuits dans le ventre du Grand Poisson puis sera rejeté sur le rivage. Jonas sauvé part à Ninive accomplir sa mission initiale. Cependant durant cette même période les habitants s’étaient repentis et ce retournement suffit à Élohim. La destruction de la ville a été évité. Le prophète Jonas, les habitants de Ninive ont su convoquer leur Esprit et ont reçu la miséricorde. Ils sont passés de l’ombre à la lumière.

Jonas résilience mensonge

Jonas face à son égo, les archétypes, la psyché

Jonas est prophète, il sait répondre à l’ordre divin, répondre à l’alchimie du passage de l’ombre à la lumière. Il sait unir, accueillir Élohim, son Dieu, faire le divin en lui. Cependant face à cette mission, par laquelle il doit intégrer de nouvelles énergies, il est prophète, il sait, mais il refuse. Cette mission touche son égo, il est confronté à une tâche trop grande. Alors, il fuit, il est en impuissance d’unir YAHWEH – Élohim. Jonas est convoqué à refaire du fruit, le « Fils » divin, il doit « se » mourir pour « se » renaître. Dans ces instants, son parcours est de puiser au cœur de la matrice des eaux, son côté féminin où s’agite sa part d’inaccompli. Ce côté où siège l’essor du principe, noyau fondateur, Fils Esprit en devenir. Ceci va le conduire à se connecter aux démons et aux anges.

Ninive, l’ombre de Jonas

Ninive symbolise l’intériorité de Jonas, elle est sa « grande ville » intérieure. Quel est le propre de cette mission que refuse Jonas ? Que nous dit-elle de lui ? Par elle, il est instamment prié d’aller vers lui-même, il doit intégrer une nouvelle verticalité. Cette verticalité, il la pensait comme acquise. Ce sont ses parts de doute, de fragilité, de peur, d’orgueil qui le submergent, il est face à son inconscient. Il se trouve acculé à la fuite, il refoule ses démons intérieurs, son ombre, ses épreuves.

Ce Jonas, donc, refuse Sa Vérité et se cloître dans sa pauvre petite vérité ! Il refuse les fausses notes… https://osmose-montpellier.fr/2022/03/31/chemin-de-vie-ses-fausses-notes/. Nous sommes du reste tous comme Jonas, liés à nos illusoires vérités !

Carl Gustav Jung distingue et affine cette notion de l’ombre et indique qu’elle est tout simplement l’inconscient dans son entier ! Il attire notre attention à séparer ce qui fait sens intérieur personnel face aux velléités des vérités collectives… L’ordre divin accompagné du Faire est très distant du collectif et n’en prend pas le chemin.

Je transcrit l’observation de Jung, traduite par Annick : « Il affinait (CGJung) sa définition de l’ombre en montrant qu’elle se construit à partir de qualités personnelles que ne peut admettre le collectif. Elles se trouvent ainsi refusées, refoulées, et jouent en négatif à l’insu de la personne. Il semble aussi que ces qualités personnelles sont parfois rejetées par un moi insuffisamment construit et donc assujetti au collectif. Il s’agit de l’égo lié à l’âme – groupe animale humaine, qui n’a pas fait ancrage. Ou du moins pas fait suffisamment ancrage dans le noyau divin, personnel ».

Jonas avalé par le Grand Poisson

L’épreuve de Jonas ne peut se réaliser sur terre. C’est, donc, dans la matrice d’eau, le ventre du Grand Poisson quelle aura lieu. Cet exil dans cette matrice du féminin ouvre à Jonas l’accès à l’information, aux énergies de l’arbre de la connaissance. Jonas va trouver sa verticalité. Il lui faudra 3 jours et 3 nuits pour intégrer son divin, son fils intérieur, faire de l’accompli, du conscient. Il va trouver dans son retrait l’espace du Verbe et du Faire. La résonance entre en lui, celle de l’Homme avec son identité divine YAHWEH et Dieu, Élohim. C’est cette partie de l’inconscient de Jonas qu’Élohim invite son prophète à nommer et à « avaler ». Ainsi il peut agir, rayonner, prophétiser à nouveau, son égo a lâcher son emprise. Le souffle par l’esprit est présent. Le noyau fondateur a donné son fruit, l’Esprit Saint, l’Amour.

Daleth, la porte

Jonas est alors rejeté sur le rivage, désormais il fait du sec, la matrice de feu. L’exil de Jonas l’a conduit au delà car il atteint la matrice du crâne, du Saint NOM. Les 3 jours et 3 nuits sont en écho avec Jésus dans la matrice du Golgotha, ceci est le signe du Ressuscité. Jonas a passé les épreuves de ses démons intérieurs et entendre ses anges gouverneurs. Ce sont les passages de la lettre Daleth, elle signifie la « porte ». Cette lettre nous traduit dans la mystique juive avec la symbolique de Daleth, que nous avons des portes à passer. C’est-à-dire que nous avons à naître en nous-mêmes à des états de conscience différents.

« Va vers toi »

J’espère de tout mon cœur que cette approche du divin, du spirituel fasse écho auprès de vous. J’ai eu la chance de découvrir les travaux d’Annick de Souzenelle en 2009 et depuis lors mon intérêt pour ce que je nommerai la spiritualité libre, humaniste n’a cessé de croître. Ces ouvrages se lisent et se relisent et font à chaque fois émerger de nouvelles joies.

Si, je peux résumer cette étude de l’ouverture à l’Homme ontologique, je note ma première base ressenti de la trinité comme ce qui suit : Le noyau fondateur dont le fils divin est empli par l’esprit de joie et d’amour. Ce noyau fondateur, unique en chacun de nous « s’osmose » avec le côté féminin et le côté masculin en chacun de nous. Ce qui nous relie, c’est notre soif de connaissance, de conscience, de vérité.

Y aurait-il un dilemme entre la vérité et le mensonge ? Je suis assez amusée car je constate que très inconsciemment, le blog précédent résonnait sur le mot mensonge et celui-ci informe sur la vérité. Il en revient à vous de tirer vos fils https://osmose-montpellier.fr/2022/06/12/vibrations-du-mensonge/

MERCI

Énergies sources et ressources, la trinité

L’écriture que je livre, ici, concerne les voies des énergies sur le plan des sources et ressources. Ceci repose sur mon point de vue face à des recherches et conclusions personnelles. Ces recherches sont associées à mes rencontres, ateliers, lectures, apprentissages et partages. Des observations donc à travers le temps qui passe et des curiosités de connaissances et de ressentis. L’observation majeure est que tout se traduit par la trinité. Je décline donc ces chapitres comme mon manifeste. J’espère que vous y trouverez un chemin, une trame de plus pour votre conscience en énergies.

Chapitre Trinité

 père mère fils corps âme esprit orthodoxe lumière vie amour trinité

En lieu et place de l’évocation à la trinité inscrivons-nous  à notre place à savoir le créé. Nous provenons de l’union du père et de la mère ainsi la vie dans sa continuité est marquée par cet état, cette énergie. Chacun traduira l’harmonie, la dynamique, la lumière dans son incarnation. Nous sommes dans cette matière de trinité qui indique l’existence, la vie et passe par l’amour, la transmission, c’est de l’énergie. La reconnaissance de la trinité dans la religion orthodoxe apporte une lecture et interprétation très différente de l’approche judéo chrétienne. Il me semble ainsi que la saisie judéo chrétienne est assez boiteuse et inconfortable au sens premier du terme. C’est bien pourquoi j’aime cette représentation qui montre le père, la mère et l’enfant, la trinité, la vie, la continuité. Sur un plan spirituel la relation entre le corps, l’âme et l’esprit.

Chapitre végétal

 végétal arbre énergies trinité humanisme

La nature incarne par excellence la notion de vie, de trinité, d’énergie sans laquelle nous ne serions pas. Nous sommes en effet créés de ressources minérales par notre fonctionnement physiologique. J’aime à savourer et honorer la grâce des végétaux. Les arbres qui vivent depuis leurs racines ancrées dans la matière, tendus, allongés et étirés  vers la lumière par leur tronc et épanouis par tiges, rameaux et feuillages pour exister de leur magnificence, étirant leur canopée et dons d’apports énergétiques pour nous les humains. Le havre de paix, d’énergies, de vie, d’humilité, de courage et résistance. C’est tout cela que je ressens dans l’arbre, le végétal, les forêts et vous ?

Chapitre oriental

La position de la médecine taoïste place le sujet sur les plans de la matière, du temps et de l’espace. En effet le féminin, force yin, l’horizontal associé au masculin, force yang, la verticalité s’animent dans le corps, la matière par les éléments. Ici, la matière symbolise la terre qui croît par les saisons, la notion du temps et ceci dans l’espace vaste que forme l’univers. Sumériens et égyptiens du reste percevaient déjà la vie sous cet angle… Ici je trouve que le peintre Magritte invite à ces dimensions au travers de ses œuvres.

Chapitre ontologique

 

La notion humaine est associée à un ensemble de règles traduites par des fondements qui offrent les directions en chacun de nous pour avancer et grandir dans la vie. Les 3 mots clé sont : jouissance, puissance, possession.

 La jouissance invoque l’interdit du meurtre, évoqué par le bon à manger et  signifié par chacun a une place.

La puissance parle de l’interdit de l’immortalité par conséquent la vie est sacrée, évoqué par l’utile à la connaissance et signifié par chacun est sacré.

La possession indique l’interdit de l’inceste, pas le droit d’abuser du faible, évoqué par le beau à voir et souligné par chacun a sa place.

Ces trois « règles » érigent pour chacun de nous le rappel du vivant vertueux, l’énergie fondatrice de l’humain vers ses potentialisées créatrices d’harmonies et de paix ; il s’agit d’un travail d’ouverture et de compréhension au quotidien.

Le off

Quelques clins d’œil où l’on trouve la loi de la triade toujours pour la notion d’énergie par l’équilibre, l’harmonie dans les échanges, la connaissance, la conscience.

  • Plan physiologique : le corps humain s’articule entre autres parties par un équilibre acide – neutre – basique soit le PH.
  • Plan physique : la caractéristique de la lumière par l’association des 3 couleurs rouge –  vert –  bleu, symbolisée par le jaune ;  le code est RVB. Regarder autour de vous les couleurs des enseignes elles représentent bien souvent la/cette trinité… https://osmose-montpellier.fr/2022/02/02/aura-test-personnalite-couleurs-signification-rouge-vert-bleu/
  • Livre : J’ai découvert, grâce à mon amie Marie, des écrits fabuleux concernant la finesse de l’exploration psychique, analytique et spirituelle dans les ouvrages de Paul Diel, auteur à lire et relire. Il dépose quelques observations cliniques pour souligner la portée humaine d’ouverture. https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Diel

Paul Diel décrit : Le conscient la partie de l’intellect, le subconscient la place de l’imagination, l’exaltation, le refoulement et le sur-conscient lié à l’esprit, notre Graal !

Sa traduction :

Vérité – Beauté – Bonté

En conclusion, vous l’avez saisi, à chacun de lancer sa flèche en direction de la vie, la création, l’humanisme en conscience dans nos réalités.