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Étiquette : vérité

Le narcissique en scène

Levé de rideau sur le personnage narcissique, depuis où, le spectateur, dénouera le bon grain de l’ivraie . Nous allons visiter l’architecture d’un passé contemporain troublant qui a su essaimé les essences d’un refoulement collectif, nommons le « académique ». Il nous sera permis de trouver des origines et même des traces institutionnelles devant notre héritage sociétal. Serions-nous entrain de dupliquer une soumission patrimoniale ? Le constat, aujourd’hui, exprime l’individu et son psychisme phagocyté par des collectifs narcissiques, idéologiques, toxiques. La psychosociologie ouvrira le livre de l’histoire et nous nous demanderons s’il existe un bon et un mauvais narcissisme ?

L’étude que je vous propose sur ce thème de Narcisse est riche, c’est pourquoi j’ai préféré la fractionner en plusieurs épisodes. Vous pouvez suivre la chronologie du thème en visitant l’épisode 1, ici, il est essentiel : https://osmose-montpellier.fr/2022/10/16/narcisse-echo-inconscient/

Épisode 2

Narcissisme en scène ; héritage, patrimoine ?

Mise en scène

Nous avons 3 acteurs ou plus justement 3 postures, 3 modes interactifs. Cette installation théâtrale vibre sur les fréquences du mythe de Narcisse. Nous cherchons le chaînon manquant, ce chaînon qui porte l’empreinte de l’archétype de la possession. Le gué que Narcisse n’a pas su franchir.

Rôles

  • Narcisse : est représenté par le groupe, un collectif narcissique en puissance. Les tenants primaires des postures et mises en situations sont de types : fatuité, vanité, orgueil, accusation, culpabilisation. La clef est de souligner la posture du groupe dit « fort », expert, nanti. En effet, ce groupe parvient à articuler un égrégore hégémonique, aux forces prédatrices et toxiques. Ce groupe a besoin du miroir pour sa subsistance. Son masque narcissique définit le mauvais côté de l’égo où s’agglomèrent mesquineries, arrogances, mensonges, trahisons.
  • Le miroir : est le candide, la chose, l’objet (exemple, Jacques Villeret dans « le dîner de con »). Ce candide fait émerger l’outrance et l’arrogance, il est le témoin. Il met en relief l’aporie de ce collectif qui ne sait pas se définir, se situer dans la dimension subtile de possession. Le candide frappe à la porte de la conscience, il fait tomber les masques, il convoque le point de bascule. Ce point si difficile à trouver tellement les masqués ont incrémenté de liens. Ces liens ont tissé l’acceptation, la soumission, dès lors qu’ils craquent la conscience endormie s’éveille.
  • Écho : n’est pas sur scène, Écho est le spectateur. L’esprit du spectateur agit comme un borborygme entre les voix de l’inconscient, préconscient, conscient. Le spectateur porte le regard, ressent au premier, second, troisième degré. Il capte la limite, le point de bascule qui enfin libère des états de refoulements et dénis ancrés dans un mauvais narcissisme. Ce spectateur va, alors, devenir AUTEUR. L’auteur, le chef, qui cherche, trouve, crée afin d’émettre les vibrations du bon narcissisme, celui qui offre la culture du bon soi.

Digression de Frédérique

Avant de poursuivre, j’apporte un billet personnel, sous formes de pensées hygiénistes. Nous ne sommes pas acteurs de notre vie ou de notre quartier… Mais nous sommes bien auteurs, autrices ; nous avons la capacité réelle de comprendre, analyser, réfléchir, explorer, innover. Par conséquent, choyons la sémantique, soyons exigeants, vigilants avec les narratifs imposés. Ils peuvent conduire à la frustration, la soumission. Attention au monde de l’éphémère, du virtuel et de l’entropie.

Afin d’apporter un regard sans clivages : les expertises et vulgarisations d’Idriss Aberkane traduisent et expliquent l’application des dissonances cognitives. C’est un paramètre essentiel afin de conserver son cap existentiel avec confiance et gratitude. Ne perdons pas notre sujet central : le narcissisme, cependant en psychologie plusieurs voies s’agglomèrent. https://www.youtube.com/watch?v=PEn8Z7pdvvc

En scène, identifications par l’Auteur

narcissique

L’auteur détermine ses blocs et travaille sa mise en scène. Au sein de sa création, il va désigner le narcissique seul ou en collectif puis le candide. Pourquoi des blocs ? Il est question de recourir au procédé de visuel + matière ; ceci afin de permettre : 1 l’identification, 2 la prise de recul et ainsi désamorcer la charge émotionnelle. La panoplie de blocs est considérable, il n’y a qu’à se servir. C’est une architecture qui va dresser des typologies, des caractères en nommant et identifiant sur des bases types : thèmes, situations, lieux, statuts (professionnel, familial)… Les individus ont coutume de s’inscrire aux codes de conduites inhérents à certains leurres : droits, devoirs, statuts, héritages. Il s’affiche dans les faits des codes fonctionnels sociétaux qui exécutent l’individu dans le déni, le refoulement, la lâcheté, l’intolérance. Les qualités individuelles existentielles sont alors masquées, dissoutes.

Jouons

Présentation d’une scène pour cela choisissons des blocs : famille (bloc-groupe) ; mère-matriarcale + 3 enfants, adultes, tous travaillent dans la fonction publique (4 blogs :générationnel 2, statut pro 1, marqueur d’autorité 1). Ajoutons un bloc-lieu, la maison de famille pour donner le contexte de la scène où le Candide est invité. Ce candide est l’étranger qui sans le savoir entre dans la fausse aux lions. Où ceux-ci pour affirmer ce caractère de possession tant immobilière, culturelle, professionnel, identités sociales vont passer l’étranger au crible. Car un jeu de scène face à des personnages narcissiques est cruel quant à la direction, l’emprise. La coutume fait que les narcissiques se présentent toujours en dominants, ne dévoilent rien d’eux et ont l’art de mutiler.

C’est ça le masque du mauvais narcissique pour se nourrir il a besoin du faible qu’il rabaisse, ostracise. Sans un miroir ces narcissiques perdent leurs repères de dominants, en conclusion, ce sont des lâches dont les âmes ne sont pas éveillées.

L’inaccompli de Narcisse

« Comment supporter à la fois de posséder et de ne pas posséder ? »

Cette phrase de Narcisse est cruciale, elle survient au moment de sa bascule vers le trépas. Sa dérive narcissique l’a conduit à trouver la clef d’un tourment archétypal : la possession. J’y reviendrai sur un autre blog, dans l’immédiat soyons concentrés sur le caractère potentiellement héréditaire, sociologique, cognitif. Franchissons le guet des limitations de l’inconscient, face au refoulement.

Une hérédité lourde à porter

Narcisse

Je prends pour références les travaux d’Alice Miller (1923-2010) qui a exercé la psychanalyse jusqu’en 1980, puis s’est consacrée à ses recherches sur l’enfance. Elle est à mes yeux une ethnosociologue, nous avons à considérer ses travaux avec attention pour notre 21ème siècle. Je mentionne le terme d’héritage à l’envi afin de nous éveiller aux conséquences collectives quant aux événements et postures du passé. Et, je ne souhaite pas que ces réflexes inhumains s’incarnent en patrimoine. Nous allons pouvoir ainsi, je pense, souligner par des faits sociétaux les moments de points de bascule vers « l’emmurement » des âmes. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alice_Miller . L’ouvrage des faits qui suivent, est : La connaissance interdite, ed. Champs/essais.

Théories boucliers, procès, 1985, Los Angeles

Le procès

C’est dans une école de 300 élèves, dont la grande majorité de ceux-ci furent utilisés pendant longtemps par 7 de leurs professeurs. Les faits en cause étant des jeux sexuels et sadiques. Les 7 professeurs et la directrice furent traduit en justice. A l’issue de ce procès, plusieurs mois, presque tous les professeurs furent libérés. Les avocats se chargèrent de torturer les enfants au point de prouver que les enfants avaient menti. Alors que les témoignages des enfants concordaient parfaitement.

Un processus psychique établi

Ces enfants sont alors abandonnés avec leur souffrances, ils sont plongés dans la cécité émotionnelle. Cette cécité est la conséquence d’un refoulement des sentiments et des souvenirs qui rend par la suite l’individu aveugle à certains liens de cause à effet. Cette justice qui a pour tâche de découvrir la vérité, ne reçoit pas les faits énoncés des victimes, leurs vérités. Ainsi le jugement énoncé montre le rapport coupable-victime renversé, la pratique courante de la théorie du bouclier.

Ignorance ou connaissance ?

Cette peur de la vérité apparaît via des personnels adultes, responsables, protecteurs qui ne vont pas jouer leurs rôles. Ce processus est une plaie narcissique parce qu’il touche d’anciennes blessures et réactive ainsi le côté sans défense de l’enfant.

Alice Miller, page 104 : Les juges se sont fait les complices des coupables, comme ils l’avaient appris dans leur enfance. Ils ont servi les intérêts des adultes, des avocats sans scrupules et des criminels, mais ils ont trahi l’enfant, et avec lui, la vérité. S’ils avaient ouvert leurs oreilles à ce que disaient les enfants, S’ils avaient regardé d’un œil lucide leurs visages, quels souvenirs n’auraient-ils pas vu resurgir ? Ils ont donc préféré s’en protéger par la routine et soumettre des enfants déjà durement maltraités en les sacrifiant à l’ignorance des adultes. Ils l’ont fait sans broncher et sans mauvaise conscience parce qu’ils avaient eux-mêmes été sacrifiés dans leur enfance à la même ignorance. Et qu’ils n’avaient pas pu s’en rendre compte jusqu’à ce jour.

narcissisque

Aujourd’hui – demain

J’ai souhaité solliciter votre part de réflexions sur vos souvenirs et les empathies dévoilées ou muselées. Ces épisodes sur Narcisse et le narcissique ouvrent aux thématiques psychologiques et sociologiques autour de la possession, la culpabilité, la dette de vie. Ces thèmes feront l’objet de nos prochaines rencontres, d’ici là, profitez de la rubrique commentaires ceci afin de partager des ressentis. Pensez à votre point de bascule, aidez-vous des 3A d’Osmose, https://osmose-montpellier.fr/2022/09/18/faire-le-deuil-clefs-des-3-a/ , ils s’accordent bien aux périodes d’évolutions.

MERCI

Jonas, le prophète

Jonas, le prophète, signe des archétypes grâce auxquels nous sommes accompagnés dans notre inlassable conquête de nous même. Ces archétypes portent l’écho, enlacent : l’inconscient – le conscient, le non accompli à l’accompli, le féminin au masculin. Le monde occidental réunit les textes de : la Bible Hébraïque, l’Ancien Testament chrétien, le Coran, où le prophète Jonas est cité. Cette étude se dessine en résonance avec la tradition juive afin d’explorer les modèles et spécifiquement l’exil de Jonas avalé par le Grand Poisson. L’ontologique et le psychique sont en corps à corps, ils nous conduisent à saisir la richesse des épreuves illustrant les passages de l’ombre à la lumière .

Ceci peut aider le lecteur à distinguer les congruences, des duplicités entre les vérités de l’individu et du collectif. La passation actuelle s’ancre sur les espaces vrais entre transcendance et immanence où les actes posés peuvent trouver l’Esprit. Peaufinons, donc, ici, le : « va vers toi » avec Jonas puisque notre cheminement est d’équilibrer ce qui fait ancrage et vérité en nous.

Décryptage sémantique

Puisque j’ai choisi de traduire le mythe de Jonas par la dialectique hébraïque, il est incontournable de définir les mots. Cette rubrique se veut didactique pour ainsi se familiariser aux sens des termes et leurs associations. La perception en sera plus claire pour la lecture des chapitres suivants. Une précision essentielle quant à notre sujet, il s’agit de placer l’Être en tant qu’Homme. Nous élargissons donc les notions du féminin et masculin, pour cela voyons, donc, l’homme constitué de ces deux polarités. Dans ce décryptage sémantique, je n’aborde pas la signification particulière des lettres hébraïques cependant certains mots ou termes hébreux demandent un éclairage.

Le féminin

Nous apprécions le féminin suivant le terme : le pôle féminin de l’être, ce faisant, il représente l’inconscient, l’ombre. Ce pôle féminin réside dans la matrice d’eau, le ventre, il assure la gestation du « Fils » divin. Selon le vocabulaire hébreu, ce féminin incarne le « non » accompli, celui-ci est un espace infini, voilé, peuplé d’énergies potentielles. Ces énergies gravitent autour du noyau fondateur de l’être. Si ce pôle demeure abandonné (l’inconscient) à lui-même, non visité du pôle masculin, il végète, il ne s’incarne pas.

Le masculin

Le masculin de l’être, lui, est le représentatif du conscient. Ce pôle mâle, dit « accompli », réside dans la matrice de feu, la poitrine. Nous commençons à percevoir la lecture : dès lors que le féminin, le « non accompli », l’inconscient se retourne, mute vers le pôle masculin alors l’être croît, il s’incarne en « Fils » divin. L’ombre devient lumière, c’est le passage de la connaissance. Tout homme ou toute femme dont le masculin n’est pas visité du côté féminin en conscience restent à l’état horizontal. Ce sont des sous-hommes sans transcendance humaine, ontologique.

Fils divin

Le fils se révèle être le « principe », la « semence » divine déposée en notre être. Le Fils est, avec l’Esprit, le noyau fondateur de l’être. L’Esprit est une puissance d’amour infini qui nous est donnée pour faire croître le Fils, celui-ci dit : « Je suis la vérité ».

YAHWEH

YAHWEH s’écrit YHWH dans les textes hébreux car ils ne comportent pas de voyelles. Nous sommes dans l’immersion hébraïque, YAHWEH signifie : le Seigneur, le Divin, le Verbe. C’est une puissance infinie qui seule ne peut s’éveiller. Le Seigneur, YAHWEH donne l’ordre divin, le Verbe et c’est en reconnaissant et acceptant ses énergies qu’Élohim insuffle le Faire.

Élohim

Quant à Élohim, il est le deuxième acteur, il est le Faire. Il est Dieu, Dieu le Père. Ce Dieu, Élohim habite tout individu, dès lors que la conscience s’ouvre à cette présence, l’étincelle, le divin sublimé. Je reprend une phrase d’Annick de Souzenelle afin de souligner la profondeur du faire associé au principe du retrait :

« Dieu se retire pour faire » – Dieu se retire pour que l’Homme croisse dans un « faire » divino-humain, c’est à dire dans une dynamique que déterminent deux pôles qui ne cessent de se rechercher, l’un en l’homme, en son noyau fondateur, YHWH, l’autre en l’époux divin présent dans l’absence de son retrait, Élohim. Ceci est un passage crucial dans l’ouvrage : « Nous sommes coupés en deux » https://www.decitre.fr/livres/nous-sommes-coupes-en-deux-9782354900229.html; et Jonas avalé par le Grand Poisson va nous conduire vers ces perceptions.

Prophète

Le prophète est l’Homme qui se sait entouré par Dieu. Jonas, le prophète, porte la dimension archétypale de la traversée d’un désert minéral où, là, s’avancent les démons mais aussi les anges.

Histoire de Jonas le prophète

Yahweh ordonne à Jonas de se rendre à Ninive et de prophétiser sur la ville. Ville dont l’inconscience est parvenue à son comble. Mission impossible, pense Jonas. Terrifié par celle-ci, il se détourne de l’ordre divin et s’enfuit dans une direction opposée. Il s’embarque pour Tarsis. Une fois en mer, une tempête se lève et met l’équipage en péril. Sur l’embarcation, les marins tirent au sort le « responsable », c’est Jonas, il sera alors sacrifié et jeté par dessus bord. L’instant qui suit la tempête se calme. Jonas, lui, est avalé par le Grand Poisson.

Il restera 3 jours et 3 nuits dans le ventre du Grand Poisson puis sera rejeté sur le rivage. Jonas sauvé part à Ninive accomplir sa mission initiale. Cependant durant cette même période les habitants s’étaient repentis et ce retournement suffit à Élohim. La destruction de la ville a été évité. Le prophète Jonas, les habitants de Ninive ont su convoquer leur Esprit et ont reçu la miséricorde. Ils sont passés de l’ombre à la lumière.

Jonas résilience mensonge

Jonas face à son égo, les archétypes, la psyché

Jonas est prophète, il sait répondre à l’ordre divin, répondre à l’alchimie du passage de l’ombre à la lumière. Il sait unir, accueillir Élohim, son Dieu, faire le divin en lui. Cependant face à cette mission, par laquelle il doit intégrer de nouvelles énergies, il est prophète, il sait, mais il refuse. Cette mission touche son égo, il est confronté à une tâche trop grande. Alors, il fuit, il est en impuissance d’unir YAHWEH – Élohim. Jonas est convoqué à refaire du fruit, le « Fils » divin, il doit « se » mourir pour « se » renaître. Dans ces instants, son parcours est de puiser au cœur de la matrice des eaux, son côté féminin où s’agite sa part d’inaccompli. Ce côté où siège l’essor du principe, noyau fondateur, Fils Esprit en devenir. Ceci va le conduire à se connecter aux démons et aux anges.

Ninive, l’ombre de Jonas

Ninive symbolise l’intériorité de Jonas, elle est sa « grande ville » intérieure. Quel est le propre de cette mission que refuse Jonas ? Que nous dit-elle de lui ? Par elle, il est instamment prié d’aller vers lui-même, il doit intégrer une nouvelle verticalité. Cette verticalité, il la pensait comme acquise. Ce sont ses parts de doute, de fragilité, de peur, d’orgueil qui le submergent, il est face à son inconscient. Il se trouve acculé à la fuite, il refoule ses démons intérieurs, son ombre, ses épreuves.

Ce Jonas, donc, refuse Sa Vérité et se cloître dans sa pauvre petite vérité ! Il refuse les fausses notes… https://osmose-montpellier.fr/2022/03/31/chemin-de-vie-ses-fausses-notes/. Nous sommes du reste tous comme Jonas, liés à nos illusoires vérités !

Carl Gustav Jung distingue et affine cette notion de l’ombre et indique qu’elle est tout simplement l’inconscient dans son entier ! Il attire notre attention à séparer ce qui fait sens intérieur personnel face aux velléités des vérités collectives… L’ordre divin accompagné du Faire est très distant du collectif et n’en prend pas le chemin.

Je transcrit l’observation de Jung, traduite par Annick : « Il affinait (CGJung) sa définition de l’ombre en montrant qu’elle se construit à partir de qualités personnelles que ne peut admettre le collectif. Elles se trouvent ainsi refusées, refoulées, et jouent en négatif à l’insu de la personne. Il semble aussi que ces qualités personnelles sont parfois rejetées par un moi insuffisamment construit et donc assujetti au collectif. Il s’agit de l’égo lié à l’âme – groupe animale humaine, qui n’a pas fait ancrage. Ou du moins pas fait suffisamment ancrage dans le noyau divin, personnel ».

Jonas avalé par le Grand Poisson

L’épreuve de Jonas ne peut se réaliser sur terre. C’est, donc, dans la matrice d’eau, le ventre du Grand Poisson quelle aura lieu. Cet exil dans cette matrice du féminin ouvre à Jonas l’accès à l’information, aux énergies de l’arbre de la connaissance. Jonas va trouver sa verticalité. Il lui faudra 3 jours et 3 nuits pour intégrer son divin, son fils intérieur, faire de l’accompli, du conscient. Il va trouver dans son retrait l’espace du Verbe et du Faire. La résonance entre en lui, celle de l’Homme avec son identité divine YAHWEH et Dieu, Élohim. C’est cette partie de l’inconscient de Jonas qu’Élohim invite son prophète à nommer et à « avaler ». Ainsi il peut agir, rayonner, prophétiser à nouveau, son égo a lâcher son emprise. Le souffle par l’esprit est présent. Le noyau fondateur a donné son fruit, l’Esprit Saint, l’Amour.

Daleth, la porte

Jonas est alors rejeté sur le rivage, désormais il fait du sec, la matrice de feu. L’exil de Jonas l’a conduit au delà car il atteint la matrice du crâne, du Saint NOM. Les 3 jours et 3 nuits sont en écho avec Jésus dans la matrice du Golgotha, ceci est le signe du Ressuscité. Jonas a passé les épreuves de ses démons intérieurs et entendre ses anges gouverneurs. Ce sont les passages de la lettre Daleth, elle signifie la « porte ». Cette lettre nous traduit dans la mystique juive avec la symbolique de Daleth, que nous avons des portes à passer. C’est-à-dire que nous avons à naître en nous-mêmes à des états de conscience différents.

« Va vers toi »

J’espère de tout mon cœur que cette approche du divin, du spirituel fasse écho auprès de vous. J’ai eu la chance de découvrir les travaux d’Annick de Souzenelle en 2009 et depuis lors mon intérêt pour ce que je nommerai la spiritualité libre, humaniste n’a cessé de croître. Ces ouvrages se lisent et se relisent et font à chaque fois émerger de nouvelles joies.

Si, je peux résumer cette étude de l’ouverture à l’Homme ontologique, je note ma première base ressenti de la trinité comme ce qui suit : Le noyau fondateur dont le fils divin est empli par l’esprit de joie et d’amour. Ce noyau fondateur, unique en chacun de nous « s’osmose » avec le côté féminin et le côté masculin en chacun de nous. Ce qui nous relie, c’est notre soif de connaissance, de conscience, de vérité.

Y aurait-il un dilemme entre la vérité et le mensonge ? Je suis assez amusée car je constate que très inconsciemment, le blog précédent résonnait sur le mot mensonge et celui-ci informe sur la vérité. Il en revient à vous de tirer vos fils https://osmose-montpellier.fr/2022/06/12/vibrations-du-mensonge/

MERCI