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Étiquette : psyché

Jonas, le prophète

Jonas, le prophète, signe des archétypes grâce auxquels nous sommes accompagnés dans notre inlassable conquête de nous même. Ces archétypes portent l’écho, enlacent : l’inconscient – le conscient, le non accompli à l’accompli, le féminin au masculin. Le monde occidental réunit les textes de : la Bible Hébraïque, l’Ancien Testament chrétien, le Coran, où le prophète Jonas est cité. Cette étude se dessine en résonance avec la tradition juive afin d’explorer les modèles et spécifiquement l’exil de Jonas avalé par le Grand Poisson. L’ontologique et le psychique sont en corps à corps, ils nous conduisent à saisir la richesse des épreuves illustrant les passages de l’ombre à la lumière .

Ceci peut aider le lecteur à distinguer les congruences, des duplicités entre les vérités de l’individu et du collectif. La passation actuelle s’ancre sur les espaces vrais entre transcendance et immanence où les actes posés peuvent trouver l’Esprit. Peaufinons, donc, ici, le : « va vers toi » avec Jonas puisque notre cheminement est d’équilibrer ce qui fait ancrage et vérité en nous.

Décryptage sémantique

Puisque j’ai choisi de traduire le mythe de Jonas par la dialectique hébraïque, il est incontournable de définir les mots. Cette rubrique se veut didactique pour ainsi se familiariser aux sens des termes et leurs associations. La perception en sera plus claire pour la lecture des chapitres suivants. Une précision essentielle quant à notre sujet, il s’agit de placer l’Être en tant qu’Homme. Nous élargissons donc les notions du féminin et masculin, pour cela voyons, donc, l’homme constitué de ces deux polarités. Dans ce décryptage sémantique, je n’aborde pas la signification particulière des lettres hébraïques cependant certains mots ou termes hébreux demandent un éclairage.

Le féminin

Nous apprécions le féminin suivant le terme : le pôle féminin de l’être, ce faisant, il représente l’inconscient, l’ombre. Ce pôle féminin réside dans la matrice d’eau, le ventre, il assure la gestation du « Fils » divin. Selon le vocabulaire hébreu, ce féminin incarne le « non » accompli, celui-ci est un espace infini, voilé, peuplé d’énergies potentielles. Ces énergies gravitent autour du noyau fondateur de l’être. Si ce pôle demeure abandonné (l’inconscient) à lui-même, non visité du pôle masculin, il végète, il ne s’incarne pas.

Le masculin

Le masculin de l’être, lui, est le représentatif du conscient. Ce pôle mâle, dit « accompli », réside dans la matrice de feu, la poitrine. Nous commençons à percevoir la lecture : dès lors que le féminin, le « non accompli », l’inconscient se retourne, mute vers le pôle masculin alors l’être croît, il s’incarne en « Fils » divin. L’ombre devient lumière, c’est le passage de la connaissance. Tout homme ou toute femme dont le masculin n’est pas visité du côté féminin en conscience restent à l’état horizontal. Ce sont des sous-hommes sans transcendance humaine, ontologique.

Fils divin

Le fils se révèle être le « principe », la « semence » divine déposée en notre être. Le Fils est, avec l’Esprit, le noyau fondateur de l’être. L’Esprit est une puissance d’amour infini qui nous est donnée pour faire croître le Fils, celui-ci dit : « Je suis la vérité ».

YAHWEH

YAHWEH s’écrit YHWH dans les textes hébreux car ils ne comportent pas de voyelles. Nous sommes dans l’immersion hébraïque, YAHWEH signifie : le Seigneur, le Divin, le Verbe. C’est une puissance infinie qui seule ne peut s’éveiller. Le Seigneur, YAHWEH donne l’ordre divin, le Verbe et c’est en reconnaissant et acceptant ses énergies qu’Élohim insuffle le Faire.

Élohim

Quant à Élohim, il est le deuxième acteur, il est le Faire. Il est Dieu, Dieu le Père. Ce Dieu, Élohim habite tout individu, dès lors que la conscience s’ouvre à cette présence, l’étincelle, le divin sublimé. Je reprend une phrase d’Annick de Souzenelle afin de souligner la profondeur du faire associé au principe du retrait :

« Dieu se retire pour faire » – Dieu se retire pour que l’Homme croisse dans un « faire » divino-humain, c’est à dire dans une dynamique que déterminent deux pôles qui ne cessent de se rechercher, l’un en l’homme, en son noyau fondateur, YHWH, l’autre en l’époux divin présent dans l’absence de son retrait, Élohim. Ceci est un passage crucial dans l’ouvrage : « Nous sommes coupés en deux » https://www.decitre.fr/livres/nous-sommes-coupes-en-deux-9782354900229.html; et Jonas avalé par le Grand Poisson va nous conduire vers ces perceptions.

Prophète

Le prophète est l’Homme qui se sait entouré par Dieu. Jonas, le prophète, porte la dimension archétypale de la traversée d’un désert minéral où, là, s’avancent les démons mais aussi les anges.

Histoire de Jonas le prophète

Yahweh ordonne à Jonas de se rendre à Ninive et de prophétiser sur la ville. Ville dont l’inconscience est parvenue à son comble. Mission impossible, pense Jonas. Terrifié par celle-ci, il se détourne de l’ordre divin et s’enfuit dans une direction opposée. Il s’embarque pour Tarsis. Une fois en mer, une tempête se lève et met l’équipage en péril. Sur l’embarcation, les marins tirent au sort le « responsable », c’est Jonas, il sera alors sacrifié et jeté par dessus bord. L’instant qui suit la tempête se calme. Jonas, lui, est avalé par le Grand Poisson.

Il restera 3 jours et 3 nuits dans le ventre du Grand Poisson puis sera rejeté sur le rivage. Jonas sauvé part à Ninive accomplir sa mission initiale. Cependant durant cette même période les habitants s’étaient repentis et ce retournement suffit à Élohim. La destruction de la ville a été évité. Le prophète Jonas, les habitants de Ninive ont su convoquer leur Esprit et ont reçu la miséricorde. Ils sont passés de l’ombre à la lumière.

Jonas résilience mensonge

Jonas face à son égo, les archétypes, la psyché

Jonas est prophète, il sait répondre à l’ordre divin, répondre à l’alchimie du passage de l’ombre à la lumière. Il sait unir, accueillir Élohim, son Dieu, faire le divin en lui. Cependant face à cette mission, par laquelle il doit intégrer de nouvelles énergies, il est prophète, il sait, mais il refuse. Cette mission touche son égo, il est confronté à une tâche trop grande. Alors, il fuit, il est en impuissance d’unir YAHWEH – Élohim. Jonas est convoqué à refaire du fruit, le « Fils » divin, il doit « se » mourir pour « se » renaître. Dans ces instants, son parcours est de puiser au cœur de la matrice des eaux, son côté féminin où s’agite sa part d’inaccompli. Ce côté où siège l’essor du principe, noyau fondateur, Fils Esprit en devenir. Ceci va le conduire à se connecter aux démons et aux anges.

Ninive, l’ombre de Jonas

Ninive symbolise l’intériorité de Jonas, elle est sa « grande ville » intérieure. Quel est le propre de cette mission que refuse Jonas ? Que nous dit-elle de lui ? Par elle, il est instamment prié d’aller vers lui-même, il doit intégrer une nouvelle verticalité. Cette verticalité, il la pensait comme acquise. Ce sont ses parts de doute, de fragilité, de peur, d’orgueil qui le submergent, il est face à son inconscient. Il se trouve acculé à la fuite, il refoule ses démons intérieurs, son ombre, ses épreuves.

Ce Jonas, donc, refuse Sa Vérité et se cloître dans sa pauvre petite vérité ! Il refuse les fausses notes… https://osmose-montpellier.fr/2022/03/31/chemin-de-vie-ses-fausses-notes/. Nous sommes du reste tous comme Jonas, liés à nos illusoires vérités !

Carl Gustav Jung distingue et affine cette notion de l’ombre et indique qu’elle est tout simplement l’inconscient dans son entier ! Il attire notre attention à séparer ce qui fait sens intérieur personnel face aux velléités des vérités collectives… L’ordre divin accompagné du Faire est très distant du collectif et n’en prend pas le chemin.

Je transcrit l’observation de Jung, traduite par Annick : « Il affinait (CGJung) sa définition de l’ombre en montrant qu’elle se construit à partir de qualités personnelles que ne peut admettre le collectif. Elles se trouvent ainsi refusées, refoulées, et jouent en négatif à l’insu de la personne. Il semble aussi que ces qualités personnelles sont parfois rejetées par un moi insuffisamment construit et donc assujetti au collectif. Il s’agit de l’égo lié à l’âme – groupe animale humaine, qui n’a pas fait ancrage. Ou du moins pas fait suffisamment ancrage dans le noyau divin, personnel ».

Jonas avalé par le Grand Poisson

L’épreuve de Jonas ne peut se réaliser sur terre. C’est, donc, dans la matrice d’eau, le ventre du Grand Poisson quelle aura lieu. Cet exil dans cette matrice du féminin ouvre à Jonas l’accès à l’information, aux énergies de l’arbre de la connaissance. Jonas va trouver sa verticalité. Il lui faudra 3 jours et 3 nuits pour intégrer son divin, son fils intérieur, faire de l’accompli, du conscient. Il va trouver dans son retrait l’espace du Verbe et du Faire. La résonance entre en lui, celle de l’Homme avec son identité divine YAHWEH et Dieu, Élohim. C’est cette partie de l’inconscient de Jonas qu’Élohim invite son prophète à nommer et à « avaler ». Ainsi il peut agir, rayonner, prophétiser à nouveau, son égo a lâcher son emprise. Le souffle par l’esprit est présent. Le noyau fondateur a donné son fruit, l’Esprit Saint, l’Amour.

Daleth, la porte

Jonas est alors rejeté sur le rivage, désormais il fait du sec, la matrice de feu. L’exil de Jonas l’a conduit au delà car il atteint la matrice du crâne, du Saint NOM. Les 3 jours et 3 nuits sont en écho avec Jésus dans la matrice du Golgotha, ceci est le signe du Ressuscité. Jonas a passé les épreuves de ses démons intérieurs et entendre ses anges gouverneurs. Ce sont les passages de la lettre Daleth, elle signifie la « porte ». Cette lettre nous traduit dans la mystique juive avec la symbolique de Daleth, que nous avons des portes à passer. C’est-à-dire que nous avons à naître en nous-mêmes à des états de conscience différents.

« Va vers toi »

J’espère de tout mon cœur que cette approche du divin, du spirituel fasse écho auprès de vous. J’ai eu la chance de découvrir les travaux d’Annick de Souzenelle en 2009 et depuis lors mon intérêt pour ce que je nommerai la spiritualité libre, humaniste n’a cessé de croître. Ces ouvrages se lisent et se relisent et font à chaque fois émerger de nouvelles joies.

Si, je peux résumer cette étude de l’ouverture à l’Homme ontologique, je note ma première base ressenti de la trinité comme ce qui suit : Le noyau fondateur dont le fils divin est empli par l’esprit de joie et d’amour. Ce noyau fondateur, unique en chacun de nous « s’osmose » avec le côté féminin et le côté masculin en chacun de nous. Ce qui nous relie, c’est notre soif de connaissance, de conscience, de vérité.

Y aurait-il un dilemme entre la vérité et le mensonge ? Je suis assez amusée car je constate que très inconsciemment, le blog précédent résonnait sur le mot mensonge et celui-ci informe sur la vérité. Il en revient à vous de tirer vos fils https://osmose-montpellier.fr/2022/06/12/vibrations-du-mensonge/

MERCI

Vibrations du mensonge

Le mensonge diffuse des vibrations aux fréquences bases où s’installent duperies, trahisons, névroses. C’est par le biais de mises en scène en mode vie privée qu’une lecture analytique, psychique cherche des clés. Je me garde d’aborder le collectif cependant je réserve au lecteur d’appliquer ses propres copié/collé… Pinocchio est un sujet double, connexe à la duplicité du je. L’histoire nous le présente sous deux phases d’incarnations. Dans la première étape, il est fait de bois puis devient un être de chair. L’analogie entre bois et chair : la matière, exprime la naissance de l’Être par son esprit. Nous y voyons le contraste entre l’avant et l’après, l’incarnation d’un : Je suis. Sans qu’il en soit question à l’époque, en 1881, Pinocchio incarnait la résilience. Pour notre plus grand plaisir, nous allons voyager dans la mixité du monde des bascules entre imaginaire et réel.

5 mensonges des temps modernes

1 – Mensonge partenaire

Je suis à l’aise dans cette séquence du mensonge partenaire puisqu’il est question de ma mère. En effet, lorsque que ma mère se trouvait devant une situation sans correspondance avec ce qu’elle souhaitait alors elle la transformait. Par ses mensonges elle n’avait de cesse de fuir les réalités afin de vivre dans son monde imaginaire. Elle faisait en sorte d’y faire entrer son entourage. Pour moi, alors, je voyais le monde des adultes comme un spectacle. Un monde où vibraient mensonges et fausses complicités . Ma mère excellait dans cette voie et trouvait toujours une victime pour endosser ses manquements, ses fuites, ses peurs. Ce type de comportement est toxique tant pour l’auteur que pour le récepteur. La recette sera de prendre possession des faits afin de dimensionner l’effet miroir en œuvre. C’est en refusant d’accuser réception que la libération prend place.

J’ai donc su, ressenti très jeune, sans savoir y déposer les mots d’aujourd’hui, qu’il y avait quelque chose qui clochait. Ce quelque chose est de constater que ma mère refusait le réel avec les soubresauts de son inconscient qui la submergeait. Elle refusait en bloc la réalité du quotidien. Ma chance dans tout cela est qu’elle m’a ouvert la porte de la conscience. C’était une femme intelligente, drôle et savait être semi consciente de sa part inconsciente. Elle avait sa formule favorite : « Je ne ment pas, je transforme la vérité ». Elle a donc contribué à m’ouvrir la porte de la pensée profonde. Merci Maman.

2 – Mensonge en conscience

Les vibrations du mensonge en conscience portent le fruit de la capacité d’adaptation. C’est faire un usage soft et serin de l’empathie, en mode : Un peu mais pas trop ! La scène classique est d’être confronté à un « conflit » d’énergies, des vérités en oppositions. Très simplement lorsque le courant ne passe pas. Les vibrations sont antinomiques et se convoquent naturellement dans les scènes du quotidien. La technique est d’être en capacité de faire une réponse qui s’oppose à nos valeurs. Nous nous transformons en menteurs et ceci en pleine conscience.

C’est l’effet boomerang : Je réponds, je ment et ainsi je me dégage de toutes empruntes toxiques, accusatrices, polluantes. Ce mensonge fait du bien, il permet le nettoyage, il assainit face à l’idiotie ou la vindicte. L’art de ce mensonge consiste alors à être en conscience et ouvre à la pratique du détachement. Ce pourrait être la réponse : « Oui, mais bien sûr ! », je te répond oui tout en pensant non. Pour information : Dans les tuyaux à venir un article : Deuil phases des 3 A, où je proposerai mon approche et analyse du deuil sur la base des 3 mots clés : Accepter – Accueillir – Amour… Inscrivez-vous à la newsletter, afin de suivre l’information 😉

Résilience mensonge déni

3 – Mensonge déni

Tout en crescendo, le sujet du mensonge s’épaissit. Après les douceurs des 1 et 2 où le climat exprimait un ordre pseudo donnant donnant, nous allons passer dans le dur. Le cas du déni pur est tout autre. Concernant la première attitude à adopter, il sera essentiel de trouver ses repères dans le contexte de la rencontre. Une question se pose alors : Où est ma place ? Le mensonge incrémente le déni en conséquence il témoigne de l’état psychique de l’acteur. Je choisi l’usage d’acteur à dessein car ainsi je souligne la notion du double, du jeu de rôle. La typicité des personnes qui mentent et sont dans le déni est qu’elles sont malades. C’est une relation directe de causes à effets.

J’opte pour le terme malade afin d’exprimer le désordre et le dysfonctionnement psychique. Il va de soit qu’une panoplie de mots psy bien référencés se charge de classer les cas graduellement. Je ne suis pas dans ce rôle là. L’objet, ici, est d’ouvrir notre regard sur l’environnement et d’y faire face avec conscience et bienveillance. Cette « maladie » ouvre les portes de l’idéalisation et la déconnexion au réel. Ces personnes entrent dans la coutume du mensonge et peuvent conduire l’entourage à les accompagner. La précaution sera de savoir jusqu’où nous cautionnons ? Et, où sont nos valeurs essentielles ? Est-il nécessaire, à titre individuel d’y perdre son âme ? Cette vidéo, de mon cru, sur le déni : https://www.youtube.com/watch?v=qyQvsR1z_Tk

4 – Mensonge manipulation

Attention, prudence, nous entrons dans une zone de turbulences ! Le caractère de ce mensonge porte une direction spécifique puisqu’il s’approprie la personne, il la nourri de l’intérieur. Ces personnages se mentent à eux même mais par l’aval d’un système éducatif favorable à ce type de déviances. Grâce au concours d’un contexte favorable dés l’enfance, ces gens se cultivent d’une toute puissance écran et deviennent des schizophrènes. Dès tout petits, ils s’accoutument à la duperie, la trahison, l’humiliation, l’orgueil, la vanité, l’imposture et habitent leur vérité. L’emprunte de telles personnes est le besoin de contrôler, posséder, mentir et manipuler afin d’arriver à leurs buts, leurs fins. Ces gens sont démoniaques, dotés d’une intelligence froide, muent par la perversion des vertus : jouissance, puissance, possession. https://osmose-montpellier.fr/2019/04/26/la-trinite-energies-sources-et-ressources/

Qu’en est-il des gens d’en face, les proies, les victimes ? Qu’en devient-il de ces victimes prêtent à se soumettre, se faire manipuler, entrer en dépendances ? La soumission, la dépendance ne peuvent se confondre avec l’obéissance. Certes l’enfant obéis aux adultes car eux sont présents afin de protéger, nourrir, transmettre. A ceci près qu’il existe une limite ténue où parfois peut de glisser un mauvais esprit même sans intention directement néfaste. Il peut naître alors un bourreau et une victime. Cependant pour une mise en garde factuelle, force est de constater : Pour qu’il y est un bourreau, il faut qu’il y est une victime « disponible ». C’est alors une fabrique du consentement. Comment s’extraire ? C’est simplement en prenant conscience de son libre arbitre et écouter son enfant intérieur, son ressenti, son intuition. Ceci consiste à savoir dire : « Non« , se faire confiance et veiller à choyer son environnement avec de bonnes vibrations.

5 – Mensonge de l’élastique

L’élastique est cette matière qui se tend et revient, ceci nous parle. Cependant, avant d’exploiter le retour, commençons par aborder l’histoire à son début. Car ce mensonge est le spécialiste du sabotage, de la frustration perverse. Visualisons donc une laisse de chien tendue ou souple. Dans les faits, c’est comme un conte : « Il était une fois des partenaires heureux avec des projets, des promesses. Et pourtant, les promesses ne sont pas tenues, les projets ne se réalisent pas ». Dans ce type de narratif, élargissons les visuels de références sur le court et le long terme. Les exemples ne manquent pas, je prends deux types, temps court : « C’est moi qui achète le pain, demain » ; temps long : « Nous voyagerons un jour en Norvège ». Et, oups, le pain est oublié, le voyage n’a jamais lieu. Nous sommes face à l’acte manqué qui en réalité est un acte réussi.

L’auteur principal tient cette laisse imaginaire avec laquelle il croit contrôler, ceci inconsciemment, son partenaire. En réalité, il est profondément ancré dans une dérive du contrôle, héritée de son système éducatif. Sous couvert de protection, les parents dictent interdits, devoirs d’obéissance, moyennant la garanti du statut, de l’amour et la sécurité. Une confusion s’installe entre : Ce qui émane de la bonté et ce qui est nuisance. . La marque de fabrique, pour ces enfants, consiste à s’habituer au collier, la laisse et favorise l’aliénation mentale. Ces enfants à l’âge adulte deviennent pervers d’eux même, ils sont, alors, leur propre bourreau. Afin de fuir cette dérive perverse d’automutilation, l’adulte va tisser, reproduire ces situations auprès de son partenaire. Il va donc au gré de son insu mentir et manipuler l’autre. Il louvoie avec la culpabilité jusqu’à ce que l’autre s’en échappe et s’en libère.

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Vibrations de la résilience

Dans tout conte, mythe, nous sommes en face – à – face avec une morale. Nous avons à loisir de comprendre et d’entrer en résilience, tourner la page. Nous pouvons écrire de nouveaux chapitres de vie. Apprenons à nous débarrasser et gérer ces situations en creux. Sachons saisir et choisir notre environnement. Les biais cognitifs d’une certaine catégorie de personnes peuvent nous servir de terrain de jeu. C’est par la connaissance et l’analyse que le libre arbitre s’émancipe.

Résilience de Pinocchio

L’histoire de Pinocchio pose l’accent sur un avant, un après, ceci passant par de grandes métamorphoses. D’une marionnette de bois articulée il va, grâce à l’esprit, l’amour de son père devenir un petit garçon. La symbolique est de quitter l’état d’objet et d’être reconnu petit homme grâce au verbe, à la parole. Cette parole procure à Pinocchio la joie d’exister et d’aller à la découverte de la vie, du monde. Cependant il est marqué d’un handicape dès lors qu’il ment son nez s’allonge. Le nez représente la conscience. Ces épreuves de mensonges répétitifs sont les apprentissages des transgressions, duperies. Pinocchio doit trouver la voie du milieu. Il va se perdre dans les méandres des interdits, cependant sans jamais être dans le déni grâce à son nez . Il s’égare, se perd, Geppetto aussi, ils vont devoir aller à la quête de leur fils intérieur.

La rencontre avec le fils intérieur se manifeste par ce passage au creux du ventre de la baleine. Le père et le fils se retrouvent. Chacun d’eux a affronté ses épreuves, en écho avec leur place respective, celle du père et du fils. Ces retrouvailles dans le ventre de la baleine symbolise la résilience sur le plan psychique, analytique. La dimension spirituelle s’embrasse avec le prophète Jonas en Israël. Jonas intègre son ombre, il mute… Nous avançons alors vers les vraies dimensions spirituelles humaines où nous ouvrons notre cœur à la joie. https://osmose-montpellier.fr/2022/07/11/jonas-le-prophete/

Sens de la conscience

En guise de pont, je choisis un passage de l’ouvrage de La Boétie, Discours de la servitude volontaire https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_de_La_Bo%C3%A9tie . Je dépose ma pierre à l’édifice : La conscience vibre au rythme de la connaissance, c’est une façon de couper les ficelles du pantin.

« …Être nuit et jour après pour songer à plaire à un, et néanmoins se craindre de lui plus que d’homme du monde ; avoir toujours l’œil au guet, l’oreille aux écoutes, pour épier d’où viendra le coup, pour découvrir les embûches, pour sentir la ruine de ses compagnons, pour aviser qui le trahit, rire à chacun et néanmoins se craindre de tous ; n’avoir aucun ni ennemi ouvert ni ami assuré… »

GF Flammarion, page 170

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Émotions – Douance

Le monde moderne dicte : Les émotions dérangent, parasitent le mental mis à par dans l’expertise de la douance. La conclusion binaire est si l’on souhaite un mental qui fonctionne bien alors il faut se couper des émotions. Le mental heureux est né, il peut désormais arbitrer, jauger, juger, gérer. Mais, alors, comment peut-on parler des émotions ? Sont-elles utiles ? Où les placer ? La solution est trouvée avec la sémantique et la boîte à diviser, parquer et pour parachever le travail les experts en détiennent les clefs. Les catégories sont créées, le référencement classe, ordonne : la douance, les hyper sensibles, les hauts potentiels… Le tour est joué des colonies d’humains sont désormais gérées par des experts. Alors, STOP, ouvrons, ici, une parenthèse du cœur tout en passant par l’origine, les connexions, le sens. Je vous offre un regard d’opposition critique.

Hippocampe, mental, le chassé-croisé ?

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L’hippocampe

L’hippocampe est une des parties les plus importantes du cerveau humain du fait qu’il est lié aux fonctionnements de la mémoire. Hors qui dit mémoire, dit souvenirs et par voies de conséquences dit émotions. L’hippocampe est un gardien, il veille à notre santé mentale. Il intervient dans la formation des souvenirs autant épisodiques qu’autobiographiques à partir des expériences que nous vivons. De plus, il a la capacité de générer de nouveaux neurones et de nouvelles connexions neuronales tout au long de son cycle vital. L’émotionnel est un facteur clinique fondamental à étudier avec ou sans douance.

psychologie mental émotions résilience

Le mental

Le mental orchestre les actes du présent. Il est le gouverneur de notre quotidien, il dégage un état d’esprit, un état d’être et cela se voit. Le mental incombe à la psyché et plus spécifiquement cela englobe les manifestations conscientes et inconscientes https://fr.wikipedia.org/wiki/Psych%C3%A9_(psychologie). La démarche des experts a produit des percées capitales face aux découvertes de la douance, des HPI, HPE, des zèbres. Cependant ces modes de diagnostiques participent aussi à une forme de marginalisation où nous observons le cloisonnement par la différence.

La résilience, le cœur, l’harmonie

âme coeur résilience

La résilience

Auprès de chaque individu, il ne se focalise pas une résilience mais un processus de résiliences successives. Face au trauma, la résilience s’invite car celui-ci est le plus visible, il prend toute la place et rend amnésique. C’est par le processus d’appropriation de l’histoire sous l’égide de micros souvenirs avec lesquels la résilience jaillit. La vraie nature naît. Il devient fluide de se familiariser avec ses émotions afin qu’elles éclaircissent les particules sombres. Dans la mythologie grecque Œdipe roi, aveugle, marche accompagné d’Antigone, sa fille, pour trouver la lumière intérieure. Il est en résilience et transmet à sa chaire héritière. Ce processus de résilience passe d’une douance 20 à 47.

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Le cœur

Le cœur parle d’amour. Choisissons nos émotions amoureuses, élevons nous à la douance du cœur. Nous sommes plongés dans un monde de post modernité où nous avons à saisir ce qui nous nourrit en profondeur. Nous sommes dans l’ère de la spiritualité. Cette spiritualité parle d’enchantement, de joie, de paix intérieure, d’harmonie, c’est le cheminement vers l’éveil. https://osmose-montpellier.fr/2020/02/20/ame-efflorescence-quantique-eveil/. L’ère de la spiritualité n’est pas de donner les pouvoirs aux gourous puisque les réconciliations sont intérieures et individuelles. Le réel nous pousse à épouser nos dualités.

PAIX LIBERTÉ AMOUR

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