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Passage à l’acte et acting out

L’à-propos du passage à l’acte et acting out se livre par l’identification d’un pire et nous familiarise à ses articulations. Le repère en est l’objet du désir où s’infiltre le rapport de l’être à l’avoir. Sur ce principe c’est la rencontre du Sujet avec l’Autre d’où l’on reconnaît la place, le lieu du signifiant. La structure des relations tisse les bons liens si le passage de relai dans l’éducatif est entretenu. Le Sujet peut partir du foyer avec les annales en poche et produire une bonne dynamique ou aura à négocier avec ses coupures. Lorsque je mentionne annales, celles-ci portent sur le tribut de l’hérédité, la transmission. Nous explorons, ici, la mise en parallèle entre : Se laisser tomber et monter sur la scène, le passage à l’acte et l’acting out.

Présentation

Notre thème, s’il énonce : le passage à l’acte et l’acting out, il n’échappe à personne que vont entrer en dualité les notions vie et mort. Ce raccourci nécessite une approche subtile et nous sommes là pour saisir, comprendre, analyser. C’est pourquoi il est essentiel de débuter par la conjonction du désir et de la loi.

Désir loi

Ce concept, désir – loi trouve sa traduction dans le mythe d’OEdipe, abordé dans cette rubrique https://osmose-montpellier.fr/2023/03/14/sadique-masochiste-au-confluent-de-langoisse/. Le désir est le produit de la vie, du vivant, de la création, il s’articule sous différents traits. Le premier trait est celui de l’origine, la naissance. Cette naissance annonce qu’aucun retour en arrière n’est possible et elle s’appuie sur la perte de notre double le placenta. La perte du placenta s’accompagne de la coupure du cordon et c’est à partir de là que débute l’écheveau singulier de chaque individu. L’individu est donc confronté à la perte de son double consciemment ou pas. Et cette perte peut se coller, s’incarner à l’image de la mère. C’est pourquoi la part éducative des parents se fait essentielle concernant la place des frustrations, des interdits, des lois.

D’où, vous comprenez désormais le lien entre désir et loi, car la loi est un rappel au cadre afin d’affirmer le manque. Ce manque est crucial pour faire qu’un sujet s’accomplisse en propre, en Homme nouveau, conduit avec son hérédité. Cette articulation est fondamentale et c’est avec elle que nous, sujet, nous négocions en permanence. C’est aussi ce qui fait que la vie est riche, belle et aventureuse face aux rencontres, face à l’objet du désir.

Les actes sont le reflet d’une congruence entre instinct, héritage, situations, hasards. Cependant, il demeure une trame commune, une analyse commune qui pactise au cœur de chaque sujet singulier. Cette trame du concept désir, loi articule le parcours analytique autour du passage à l’acte et l’acting out. Pour ce qui suit c’est à des fins d’appropriations de modèles d’identifications en conséquence de quoi l’esprit s’ouvre à l’interprétation. Le mat de cocagne consiste à définir l’objet du désir en soi et comment l’Autre contribue à l’harmonie ou la rupture

Passage à l’acte

passage à l'acte suicide psychologie

Le passage à l’acte est un marqueur fort puisque nous entendons tous et toutes suicide. C’est pourquoi il est intéressant de comprendre aussi avec sa nuance : le laisser tomber opposable à : se laisser tomber. L’acheminement d’une telle épreuve émane d’un processus où l’identification des faits dévoile le terrain, les causes. Structurellement, le sujet qui passe à l’acte, se précipite, fait une bascule hors de la scène.

J’en veux donc pour trame, les deux conditions clefs : identification et confrontation.

Sur ce schéma où le Sujet se ressent être objet du désir face à l’Autre, il s’identifie, alors, à la chose, l’objet. Je rappelle que l’objet du désir est centrifuge et non centripète, le Sujet envoie son questionnement du manque à l’Autre. Concernant ce ressenti d’être l’objet du désir, le Sujet peux être confronté à une étincelle, une déception. Cette déception parfois énigmatique, inscrit le Sujet dans une perception intime, psychique révélatrice et semble être insurmontable. Ce moment de l’étincelle, la déception de trop, permet l’identification dans la confrontation. Il s’articule une mutation au cœur de la psyché du Sujet. La confrontation dresse le lieu de la déroute du Sujet. Le Sujet se sent, alors, rejeté, déjeté, hors de la scène.

Sur le plan analytique, est en cause, la représentation de la psyché, la conjonction du désir et de la loi. Dés lors que le sujet se sens rejeté, là, où, il est en rapport avec ce qu’il est comme objet de désir. Le sujet a perdu ses repères, son principe d’individu singulier puisque le monde extérieur, ce réel lui refuse.

Il se trouve 2 types de passage à l’acte : le « Se laisser tomber », le suicide ou le « Laisser tomber », le détachement.

Méthode de protection

Conformons nous au « Laisser tomber », au détachement, dès lors qu’une bascule arrive, il existe des outils, des postures nouvelles à adopter. Puisque nous avons connaissance du terrain du Sujet, voyons du côté de l’Autre, ses postures à identifier. Les marques de postures ou situations à fuir sont : le sauveur, le séducteur, la manipulation, le mensonge, la menace, le chantage. Tout ces liens et lieux toxiques sont autant masculin que féminin et non exhaustifs. La meilleure solution passe par le « Laisser tomber », le détachement. Un bon thérapeute sait faire trouver au Sujet en recherche ses opportunités de libérations.

Acting out

acting out suicide psychologie

L’acting out est en amont du passage à l’acte, lui traduit : le monter sur la scène. Dans l’acting out, le Sujet joue l’impertinence, l’audace, il cherche, il se montre. Que cherche-t’il ? Il est en quête inconsciente de l’entièreté de son manque, il va donc scruter, activer l’Autre dans l’identification de l’objet du désir. La place occupée par le Sujet est signifiante de ce que tout individu n’obtient pas la totalité de l’objet du désir, il y a toujours un reste. Ce reste est ce que chacun de nous a quitté, son double, le placenta. Ce rapport entre l’objet du désir, le manque est crucial car il permet de dénoter des comportements complexes avec la mère, la femme. C’est donc sur un plan subtil que s’articulent les relations car il a toujours des parts inconscientes à exprimer.

Cela revient à ouvrir la boîte de Pandore avec ce petit quelque chose qui reste. La religion juive sait parler de ce manque, le petit bout de chair qui est ce manque. Peu importe d’être homme ou femme, l’occident et notre culture nous imprègnent de cette marque.

Dans la pratique

Dans la pratique, que se passe t-il sur la scène ? Le sujet se montre, il tente une reconnaissance, une communion, un échange avec l’Autre. Si le sujet n’est ni écouté, ni entendu, ni perçu, c’est ça l’acting out, une tentative vaine, stérile. Car, sur cette scène il risque gros, il sort de sa zone de confort, il déstabilise. Il veut être, se découvrir avec la complicité de l’Autre, au travers de l’Autre. Le Sujet, sur cette scène, alors, joue, il joue au transfert, le transfert sauvage. Et tout ce circuit qui anime nos quotidiens ordinaires est le courant principal de l’élucidation du désir inconscient. Il demeure la question : Comment combler le manque ?

Je pense, et cela n’appartient qu’à moi, mais, je pense au conte de la petite sirène d’Andersen. Je trouve que cette petite sirène brave les étapes acting out puis du passage à l’acte. Ceci en est ma lecture, Andersen analysait les âmes à son insu déjà au 19ème siècle ;).

Réponses gourmandes

Je pense à des réponses, des conseils, pour clore ce sujet et ceci dans un esprit holistique, gourmand. La gourmandise traduit, pour moi, l’intérêt à la connaissance, le partage, la création, en cela j’emprunte 3 directions.

La première résonne comme une évidence cela consiste en son potentiel libre arbitre et sa capacité au dire NON. Ce Non se cultive et s’harmonise dans la dynamique de l’espace temps. La seconde est une référence à Lacan, il indique : Le transfert sans analyse, c’est l’acting out. L’acting out sans analyse, c’est le transfert. Enfin, sur un plan collectif et analytique, je choisis Frédéric Lordon qui exprime notre thème à l’échelle moderne actuelle. Une pépite d’intelligence au service d’une société.https://www.youtube.com/watch?v=CML76Y4CENU. La pensée analytique n’est pas sauvage, elle articule la petite histoire comme la grande.

Croisée des connaissances

Puisque analytique rime avec holistique, j’ajoute quantique, et j’aime à inviter ici Philippe Guillemant. https://www.youtube.com/watch?v=-VuDf0ydJU8. Je pense que la soif de connaissance élève les consciences, et, les domaines de connaissances ont à s’unir afin d’explorer les convergences potentielles.

MERCI

Sadique, masochiste au confluent de l’angoisse

Voguons sur les particularités du sadique et du masochiste, là, où, aussi, l’angoisse navigue sur des flots cycliques d’ombre et de lumière. Nous allons dans cette rubrique saisir l’organigramme des interfaces cause, désir, connaissance, conséquences. Comprenons les mécanismes qui articulent sadique, masochiste et distinguons la part angoisse au défit des sources de la connaissance. Or, c’est depuis le désir que s’anime la fonction de la connaissance par conséquent remontons la source des blocages. Nous allons identifier la chronologie fondatrice afin d’évoluer sur les ressources de la phénoménologie.

État des lieux

Depuis cet état des lieux, nous nous réapproprions ce qui donne le socle, l’essence, des manifestations d’un sujet au sein de ses actes ou pensées. Ces trois repères : Lieu, Mythe, Phénoménologie sont de près ou de loin liés à notre inconscient et omni prégnants. C’est bien pourquoi avant toute exploration, il nous est utile de saisir une de ces trois données clefs. Grâce à cette topologie, la structure du sadique ou du masochiste s’articule face à la convergence désir, angoisse, connaissance.

Lieu

Incarnons une position d’artiste et voguons sur les flots métaphoriques, enrichissants pour les esprits créatifs et explorateurs. Pour ce faire, deux lieux, celui de la scène et de la fenêtre apporterons des contours analytiques désinhibants.

  • La scène : celle-ci a fait l’objet d’une lecture au sein des 2 épisodes concernant Narcisse, je vous invite à lire ce chapitre : https://osmose-montpellier.fr/2022/11/10/le-narcissique-en-scene/ La scène est le lieu où les acteurs jouent, ils sont dans leur rôle, leurs illusions, faute d’exister dans la réalité. Cette réalité dépasse, elle force le trait d’aller au loin, elle pousse à combler le manque. Ce manque singulier, propre à chacun, à chaque famille pour autant cela passe par la connaissance.
  • La fenêtre : offre à établir, pointer ce qui est à l’intérieur du cadre de ce qui se trouve à l’extérieur. La fenêtre qui s’ouvre, marque la limite du monde illusoire de la reconnaissance avec son contour, son encadrement. Le lieu de l’angoisse est au centre, c’est le lieu du signal. Ce lieu du signal donne à lire le symptôme. Et c’est le bord, l’encadrement qui permet de remonter à la source, à la causalité, l’origine.

Mythe

Le mythe d’OEdipe montre que le désir et la loi sont la même chose en ce sens que leur objet leur est commun. Par ce fait du fils tuant le père et épousant la mère, nous assistons à la confluence désir – loi. Reconnaissons ceci, à l’origine, le désir comme désir du père et la loi sont une seule et même chose. Le rapport de la loi au désir est si étroit que seule la fonction de la loi trace le chemin du désir. Ce rapport si étroit donne et donnera toujours à chaque individu la valeur à ses joies, ses peines, ses manques conjoints à ses parts d’ombre et de lumière. Il est un écueil, celui de la transgression.

Un ouvrage me fait écho dans cette perception de la loi, du chemin du désir, c’est aussi un film dont l’auteur est Atiq Rahimi pour Syngué sabour qui en persan signifie Pierre de patience.

Phénoménologie

Il s’agit, ici, de souligner deux perceptions liées et associables, celles du corps et de l’esprit. En effet, le sujet dès lors qu’il parle, est déjà par cette parole impliqué dans son corps. Cette structure de pensée relève notamment du début 20è s’agissant des travaux de Merleau-Ponty sur l’approche de la phénoménologie. https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Merleau-Ponty. La solution du dualisme de l’esprit et du corps montre que depuis le corps au niveau fonctionnel une sorte de double, d’envers s’inscrit concomitamment sur les fonctions de l’esprit.

sadique masochiste angoisse

Sadique, masochiste

Désir sadique

Du Sujet sadique émane une force de celui qui lance une flèche vers l’Autre. Pour ce Sujet son rapport avec l’objet du désir est limité. Nous sommes sur le terrain du désir sadique. Le désir sadique répond à une articulation particulière, celle d’introduire la schize, la dissociation chez l’Autre. Dans les faits, le schéma consiste à imposer jusqu’à une certaine limite ce qui ne saurait être toléré par l’Autre. Cette limite subtile où apparaît chez l’Autre une division, une béance, entre son existence de sujet et ce qu’il subit. Cet Autre, alors victime, peut aller jusqu’à en pâtir dans son corps.

Au travers du désir sadique ce qui est recherché c’est l’angoisse de l’Autre. La vibration essentielle du Sujet réside dans ce rapport existentiel à l’angoisse créée auprès de l’Autre, c’est sa marque de fonctionnement.

Position masochiste

Au premier plan, le masochiste se reconnaît comme objet du désir à contrario du sadique pour qui l’objet du désir se place chez l’Autre. Dans sa posture, le masochiste s’auto-alimente dans ses propres courants. Ses courants sont nourris en circuit fermé sur le mode objet du désir en boucle ayant pour conséquences l’apparence du déjeté. L’objet du désir du masochiste se valide du jeté au chien, aux ordures, à la poubelle, au rebut de l’objet commun, faute de pouvoir le mettre ailleurs. Le masochiste est un insatisfait permanent.

Ce sont les masochistes qui ouvrent les meilleures voies aux expéditions perverses avec de fascinantes manipulations et thèmes de transferts. J’ouvrirai une rubrique spéciale à ce sujet afin élucider et éclaircir les duperies de ces non – cadres…

Les contreforts de l’angoisse

Dès lors, nous avons bien fait la part des choses entre les événements et postures. Nous saisissons que l’angoisse est l’ultime phase de l’être en souffrance. Ce point d’appui va délivrer la clef de voûte puisque désormais nous notons qu’avec l’angoisse c’est le signal qui apparaît. Maintenant que les contours de l’angoisse sont perceptibles, peut-être serait-il envisageable d’agir en amont.

Agir en amont, comment ? Avec par exemple, je vous propose de changer les phrases réflexes, type solution plombante, comme : « Un acte manqué » doit devenir : « Un acte réussit« . C’est un chemin, une démarche, lorsque vous lisez Osmose, investiguez votre voie de réponses. https://osmose-montpellier.fr/consultations-holistiques/ Sur cette page, le site, découvrez le potentiel de la consultation qui anime le corps avec l’étude de la mémoire cellulaire et l’esprit dans lequel vous vous interrogez. Les cellules ne trompent pas, elles ouvrent les voies de conscience et réparation.

MERCI

Jeu du désir, fils de l’angoisse

Les vibrations du désir tirent les fils de l’angoisse dans un espace où le Sujet se détache, se fragmente en objet supplétif. Notre thème lance à dissocier et approfondir désir, angoisse, objet, afin de pouvoir définir des contours sans quiproquos. C’est par les ressorts analytiques que capture narcissique, place du manque, angoisse de castration seront abordés. Le critère référent passe par l’image spéculaire ( le miroir ), ceci permet d’entrer dans la relation du Sujet avec l’Autre, le Je avec le Il. Le support de l’exposé s’appuie sur l’étude topologique lacanienne depuis le séminaire : livre X, l’angoisse. Et pour introduire notre sujet, je cite cette phrase de Lacan devenue célèbre :

L’amour c’est de donner ce que l’on n’a pas.

Inhibition, angoisse, piège

Lorsque j’étais élève, c’était en fin de leçon qu’il était noté les données essentielles. Je choisis de présenter, ici, deux tableaux où face aux défis : désir, angoisse, objet ; les cadres structurels sont référencés. Alors, oui, je commence par la fin mais l’envol, je pense, n’en sera que meilleur. Chacun tissera sa trame individuelle et existentielle au fil de ces lectures.

L’angoisse, chemin de l’inhibition

                               Inhibition                            Empêchement                             Embarras

                               Émotion                               Symptôme                                     Passage à l'acte 

                               Émoi                                      Acting out                                       Angoisse

Abécédaire du tableau

  • Inhibition : est le mot pivot, il est l’extrême, la source ; il indique l’arrêt du mouvement, le frein. L’inhibition est porteuse d’un message inconscient. Ce message appelle à tisser le processus analytique. Ce processus consiste à remonter dans l’histoire, les faits. Ces faits sont les témoins des états comme l’embarras, l’angoisse, l’émoi. Ces états d’être sont les signaux depuis lesquels les processus dynamiques, analytiques ouvrent la focale. J’appelle focale, le/les lieux signifiants car ils sont au cœur de chaque étude, ils siègent donc au centre : empêchement, symptôme.
  • Empêchement : cela indique que le sujet est pris au piège. Être empêché est un symptôme.

Sur le terrain allégorique de J Lacan, il énonce une brève :

Être inhibé, c’est un symptôme mis au musée.

Concernant le passage à l’acte et l’acting out, ils font l’objet d’un chapitre spécifique, ici :https://osmose-montpellier.fr/2023/04/01/passage-a-lacte-et-acting-out/

Capture narcissique, le piège

Il me semble incontournable de citer l’observation de Lacan même si celle-ci peut paraître complexe. En effet, qu’il puisse s’agir de vulgarisation, il n’en demeure pas moins juste d’évoquer les études élaborées et abouties. Puisque la pierre angulaire du désir et l’angoisse est le piège de la capture narcissique, passons par l’écrit d’un maître :

La limite très précise que la capture narcissique introduit quant à ce qui peut s'investir dans l'objet, pour autant que le phallus reste, lui, investi auto-érotiquement. La cassure qui en résulte dans l'image spéculaire vient à être proprement ce qui donne son support et son matériel à cette articulation signifiante que, sur l'autre plan symbolique, l'on appelle castration. L'empêchement survenu est lié à ce cercle qui fait que, du même mouvement dont le sujet s'avance vers la jouissance, c'est-à-dire vers ce qui est le plus loin de lui, il rencontre cette cassure intime, toute proche, de s'être laissé prendre en route à sa propre image, l'image spéculaire. C'est ça, le PIÈGE.

La lecture fructueuse de ce texte lacanien se comprend s’il est besoin de préciser que la femme comme l’homme sont dotés du phallus. Quant à se familiariser avec l’image spéculaire et la loi symbolique dans un développement circonstancié, cette page donne l’information de base : https://institutfrancaisdepsychanalyse.com/norme-loi-image-speculaire-psychanalyse/

Désir, objet, angoisse

Désir

Le désir décline des pluriels, il n’est pas sans objet. Et c’est bien avec ces pluriels qu’il va falloir classer, ordonner, hiérarchiser. Avec le désir, tout réside dans le fait de ne pas se tromper de sujet, d’objet. La réalité qui prime pour le désir est la pulsion de vie, la libido. Ce désir s’incarne par la « flèche » que le Sujet envoie à l’Autre afin de répondre à son manque. Car en chaque individu, son Moi cherche à combler son manque. Par cette démarche, c’est à la fois un travail de l’inconscient qui monte vers le conscient et une démarche spirituelle potentiellement. Il s’agit de l’identification narcissique.

Le statut de l’objet

Puisque le désir n’est pas sans objet, il est capital de fixer les contours de son statut car cet objet est un signal. A ce stade il est reconnu que le Sujet est confronté à sa part de manque. Ce statut de l’objet occupe différentes strates et pour avancer dans l’initiation, deux d’entre elles figurent aux avants postes. Ces deux strates capitales, pierres angulaires du statut de l’objet sont : le statut de la concurrence, le statut du rapport à la mère.

Concernant le statut de la concurrence, il est question des champs d’appartenances. A des fins d’illustrations, cela recourt à exprimer le : C’est à toi ou c’est à moi. Il est donc question de l’objet qui se partage et de celui qui ne se partage pas. Dans cette catégorie les champs de rivalités et dualités sont les marqueurs du signal de possession entre autres…

S’agissant du statut référentiel à son rapport à la mère, celui-ci caractérise le « triage » dans le choix de l’objet d’amour. Il induit la limitation du champ de l’intérêt libidinal directement hérité de la mère. C’est, ici, une source analytique majeure sur la notion de cassure, fracture, inhibition.

L’image spéculaire

Cette image accompagne chaque individu à la conquête de son surmoi, sa conscience augmentée, son éveil. Car dès lors qu’un Sujet se trouve en face-à-face avec l’Autre, le Sujet + ou – consciemment est en recherche de sa part de manque. Il se voit dans le regard de l’Autre et cherche à s’identifier avec le service, l’amour de l’Autre ou pas… C’est par cette voie que peut s’immiscer l’angoisse où les nébuleuses apparaissent. Il ne faut négliger aucune piste d’identification sur les plans analytiques, énergétiques, holistiques, phénoménologiques.

Objet de l’angoisse

L’angoisse gît dans le rapport qu’a le Sujet avec son désir à l’Autre. C’est donc via l’Autre que le terrain signifiant prend sa forme d’identification. S’il est à résumer le décryptage de l’angoisse au plus simple, celui-ci transite par 2 mots clefs : manquedemande. Leurs définitions dans ce cas précis, sont :

  • Manque : La source de l’angoisse, c’est le surgissement du manque.
  • Demande : C’est sous l’effet d’une demande que se produit le champ du manque.

Traiter l’angoisse

Afin de clarifier la notion de traitement, il est important d’estimer la densité de l’angoisse. En effet, concernant le/les rythmes au quotidien, ceux-ci peuvent rencontrer des phases de perturbations, des soucis. Rien d’alarmant en ces domaines nous sommes conviés au quotidien à apporter nos solutions, cependant il existe aussi la ligne rouge de l’angoisse. L’angoisse palpable, clinique correspond à une zone de fortes turbulences où il est nécessaire de remettre de l’ordre dans le chaos. Cette remise en ordre passe par des étapes qui pour la première est de trouver une formulation de demande. Étape cruciale, elle constitue l’état du/des lieux. Il s’agit d’un processus, accueillir l’installation du vide afin d’accéder à la conscience du manque, c’est-à-dire identifier la blessure narcissique. Le Sujet passe, alors, du rôle d’acteur à une place d’auteur.

Pour clore cette rubrique désir, angoisse, objet, je vous propose un jeu sous forme de questionnaire. Je souhaite vous encourager à être curieux et sincère avec vous même. La vie est un cadeau, sachez cultiver vos potentialités pour le meilleur de vous même.

Le Moi         
socle de questions
Que veux-tu ?  
se traduit par :
Que me veut - il ?  ►  Que veut Il à moi ?
En réponse, a ou b
a /   Que veut - Il concernant cette place du moi ?
b /  Comment me veut-il ?

vvvvhttps://osmose-montpellier.fr/2023/04/01/passage-a-lacte-et-acting-out/

MERCI

Le narcissique en scène

Levé de rideau sur le personnage narcissique, depuis où, le spectateur, dénouera le bon grain de l’ivraie . Nous allons visiter l’architecture d’un passé contemporain troublant qui a su essaimé les essences d’un refoulement collectif, nommons le « académique ». Il nous sera permis de trouver des origines et même des traces institutionnelles devant notre héritage sociétal. Serions-nous entrain de dupliquer une soumission patrimoniale ? Le constat, aujourd’hui, exprime l’individu et son psychisme phagocyté par des collectifs narcissiques, idéologiques, toxiques. La psychosociologie ouvrira le livre de l’histoire et nous nous demanderons s’il existe un bon et un mauvais narcissisme ?

L’étude que je vous propose sur ce thème de Narcisse est riche, c’est pourquoi j’ai préféré la fractionner en plusieurs épisodes. Vous pouvez suivre la chronologie du thème en visitant l’épisode 1, ici, il est essentiel : https://osmose-montpellier.fr/2022/10/16/narcisse-echo-inconscient/

Épisode 2

Narcissisme en scène ; héritage, patrimoine ?

Mise en scène

Nous avons 3 acteurs ou plus justement 3 postures, 3 modes interactifs. Cette installation théâtrale vibre sur les fréquences du mythe de Narcisse. Nous cherchons le chaînon manquant, ce chaînon qui porte l’empreinte de l’archétype de la possession. Le gué que Narcisse n’a pas su franchir.

Rôles

  • Narcisse : est représenté par le groupe, un collectif narcissique en puissance. Les tenants primaires des postures et mises en situations sont de types : fatuité, vanité, orgueil, accusation, culpabilisation. La clef est de souligner la posture du groupe dit « fort », expert, nanti. En effet, ce groupe parvient à articuler un égrégore hégémonique, aux forces prédatrices et toxiques. Ce groupe a besoin du miroir pour sa subsistance. Son masque narcissique définit le mauvais côté de l’égo où s’agglomèrent mesquineries, arrogances, mensonges, trahisons.
  • Le miroir : est le candide, la chose, l’objet (exemple, Jacques Villeret dans « le dîner de con »). Ce candide fait émerger l’outrance et l’arrogance, il est le témoin. Il met en relief l’aporie de ce collectif qui ne sait pas se définir, se situer dans la dimension subtile de possession. Le candide frappe à la porte de la conscience, il fait tomber les masques, il convoque le point de bascule. Ce point si difficile à trouver tellement les masqués ont incrémenté de liens. Ces liens ont tissé l’acceptation, la soumission, dès lors qu’ils craquent la conscience endormie s’éveille.
  • Écho : n’est pas sur scène, Écho est le spectateur. L’esprit du spectateur agit comme un borborygme entre les voix de l’inconscient, préconscient, conscient. Le spectateur porte le regard, ressent au premier, second, troisième degré. Il capte la limite, le point de bascule qui enfin libère des états de refoulements et dénis ancrés dans un mauvais narcissisme. Ce spectateur va, alors, devenir AUTEUR. L’auteur, le chef, qui cherche, trouve, crée afin d’émettre les vibrations du bon narcissisme, celui qui offre la culture du bon soi.

Digression de Frédérique

Avant de poursuivre, j’apporte un billet personnel, sous formes de pensées hygiénistes. Nous ne sommes pas acteurs de notre vie ou de notre quartier… Mais nous sommes bien auteurs, autrices ; nous avons la capacité réelle de comprendre, analyser, réfléchir, explorer, innover. Par conséquent, choyons la sémantique, soyons exigeants, vigilants avec les narratifs imposés. Ils peuvent conduire à la frustration, la soumission. Attention au monde de l’éphémère, du virtuel et de l’entropie.

Afin d’apporter un regard sans clivages : les expertises et vulgarisations d’Idriss Aberkane traduisent et expliquent l’application des dissonances cognitives. C’est un paramètre essentiel afin de conserver son cap existentiel avec confiance et gratitude. Ne perdons pas notre sujet central : le narcissisme, cependant en psychologie plusieurs voies s’agglomèrent. https://www.youtube.com/watch?v=PEn8Z7pdvvc

En scène, identifications par l’Auteur

narcissique

L’auteur détermine ses blocs et travaille sa mise en scène. Au sein de sa création, il va désigner le narcissique seul ou en collectif puis le candide. Pourquoi des blocs ? Il est question de recourir au procédé de visuel + matière ; ceci afin de permettre : 1 l’identification, 2 la prise de recul et ainsi désamorcer la charge émotionnelle. La panoplie de blocs est considérable, il n’y a qu’à se servir. C’est une architecture qui va dresser des typologies, des caractères en nommant et identifiant sur des bases types : thèmes, situations, lieux, statuts (professionnel, familial)… Les individus ont coutume de s’inscrire aux codes de conduites inhérents à certains leurres : droits, devoirs, statuts, héritages. Il s’affiche dans les faits des codes fonctionnels sociétaux qui exécutent l’individu dans le déni, le refoulement, la lâcheté, l’intolérance. Les qualités individuelles existentielles sont alors masquées, dissoutes.

Jouons

Présentation d’une scène pour cela choisissons des blocs : famille (bloc-groupe) ; mère-matriarcale + 3 enfants, adultes, tous travaillent dans la fonction publique (4 blogs :générationnel 2, statut pro 1, marqueur d’autorité 1). Ajoutons un bloc-lieu, la maison de famille pour donner le contexte de la scène où le Candide est invité. Ce candide est l’étranger qui sans le savoir entre dans la fausse aux lions. Où ceux-ci pour affirmer ce caractère de possession tant immobilière, culturelle, professionnel, identités sociales vont passer l’étranger au crible. Car un jeu de scène face à des personnages narcissiques est cruel quant à la direction, l’emprise. La coutume fait que les narcissiques se présentent toujours en dominants, ne dévoilent rien d’eux et ont l’art de mutiler.

C’est ça le masque du mauvais narcissique pour se nourrir il a besoin du faible qu’il rabaisse, ostracise. Sans un miroir ces narcissiques perdent leurs repères de dominants, en conclusion, ce sont des lâches dont les âmes ne sont pas éveillées.

L’inaccompli de Narcisse

« Comment supporter à la fois de posséder et de ne pas posséder ? »

Cette phrase de Narcisse est cruciale, elle survient au moment de sa bascule vers le trépas. Sa dérive narcissique l’a conduit à trouver la clef d’un tourment archétypal : la possession. J’y reviendrai sur un autre blog, dans l’immédiat soyons concentrés sur le caractère potentiellement héréditaire, sociologique, cognitif. Franchissons le guet des limitations de l’inconscient, face au refoulement.

Une hérédité lourde à porter

Narcisse

Je prends pour références les travaux d’Alice Miller (1923-2010) qui a exercé la psychanalyse jusqu’en 1980, puis s’est consacrée à ses recherches sur l’enfance. Elle est à mes yeux une ethnosociologue, nous avons à considérer ses travaux avec attention pour notre 21ème siècle. Je mentionne le terme d’héritage à l’envi afin de nous éveiller aux conséquences collectives quant aux événements et postures du passé. Et, je ne souhaite pas que ces réflexes inhumains s’incarnent en patrimoine. Nous allons pouvoir ainsi, je pense, souligner par des faits sociétaux les moments de points de bascule vers « l’emmurement » des âmes. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alice_Miller . L’ouvrage des faits qui suivent, est : La connaissance interdite, ed. Champs/essais.

Théories boucliers, procès, 1985, Los Angeles

Le procès

C’est dans une école de 300 élèves, dont la grande majorité de ceux-ci furent utilisés pendant longtemps par 7 de leurs professeurs. Les faits en cause étant des jeux sexuels et sadiques. Les 7 professeurs et la directrice furent traduit en justice. A l’issue de ce procès, plusieurs mois, presque tous les professeurs furent libérés. Les avocats se chargèrent de torturer les enfants au point de prouver que les enfants avaient menti. Alors que les témoignages des enfants concordaient parfaitement.

Un processus psychique établi

Ces enfants sont alors abandonnés avec leur souffrances, ils sont plongés dans la cécité émotionnelle. Cette cécité est la conséquence d’un refoulement des sentiments et des souvenirs qui rend par la suite l’individu aveugle à certains liens de cause à effet. Cette justice qui a pour tâche de découvrir la vérité, ne reçoit pas les faits énoncés des victimes, leurs vérités. Ainsi le jugement énoncé montre le rapport coupable-victime renversé, la pratique courante de la théorie du bouclier.

Ignorance ou connaissance ?

Cette peur de la vérité apparaît via des personnels adultes, responsables, protecteurs qui ne vont pas jouer leurs rôles. Ce processus est une plaie narcissique parce qu’il touche d’anciennes blessures et réactive ainsi le côté sans défense de l’enfant.

Alice Miller, page 104 : Les juges se sont fait les complices des coupables, comme ils l’avaient appris dans leur enfance. Ils ont servi les intérêts des adultes, des avocats sans scrupules et des criminels, mais ils ont trahi l’enfant, et avec lui, la vérité. S’ils avaient ouvert leurs oreilles à ce que disaient les enfants, S’ils avaient regardé d’un œil lucide leurs visages, quels souvenirs n’auraient-ils pas vu resurgir ? Ils ont donc préféré s’en protéger par la routine et soumettre des enfants déjà durement maltraités en les sacrifiant à l’ignorance des adultes. Ils l’ont fait sans broncher et sans mauvaise conscience parce qu’ils avaient eux-mêmes été sacrifiés dans leur enfance à la même ignorance. Et qu’ils n’avaient pas pu s’en rendre compte jusqu’à ce jour.

narcissisque

Aujourd’hui – demain

J’ai souhaité solliciter votre part de réflexions sur vos souvenirs et les empathies dévoilées ou muselées. Ces épisodes sur Narcisse et le narcissique ouvrent aux thématiques psychologiques et sociologiques autour de la possession, la culpabilité, la dette de vie. Ces thèmes feront l’objet de nos prochaines rencontres, d’ici là, profitez de la rubrique commentaires ceci afin de partager des ressentis. Pensez à votre point de bascule, aidez-vous des 3A d’Osmose, https://osmose-montpellier.fr/2022/09/18/faire-le-deuil-clefs-des-3-a/ , ils s’accordent bien aux périodes d’évolutions.

MERCI

Le mythe de Narcisse, Écho, l’inconscient

Visitons le patrimoine que nous dépose le mythe de Narcisse avec sa suite, Écho, le miroir. Découvrons les parcelles ombrées de l’inconscient qu’il nous dévoile. Les méandres du mythe sont à fortiori abordés sur le plan de l’ego, du moi et se déclinent en solo : sujet face à la psychanalyse. Ces lectures deviennent étroites, aux facteurs limitants, et trop souvent laissent la scène sociologique de côté. Cet héritage direct de la psychanalyse amalgamé à l’époque New Age demande à être revisité d’où cette approche d’ordre psychosociologique. L’objet est de créer, ici, des ponts entre le sujet et ses relations miroirs. Le but sera d’identifier les rôles conscients et inconscients joués par les acteurs en scène : Narcisse nous fait porter autant qu’il se peut un regard inquisiteur.

La scène Narcisse

Je choisis à dessein les arcanes du théâtre, ceci afin d’ouvrir l’imaginaire de chacun vers son exploration et interprétation. Il est nécessaire pour cela d’établir un code, une grille de lecture commune, ainsi Narcisse va nous servir de liant. Concernant, donc, la répartition des rôles, elle se conduit sous cet aspect : dans le rôle principal « Narcisse », le sujet, le centre. Il sera conjoint à ses deux acolytes : Écho et le miroir. Écho incarne l’ombre, elle joue le rôle de l’éveil, où s’articule la rencontre potentielle entre l’inconscient et le conscient. Le miroir, lui, est l’autre, l’objet, le reflet, le face-à-face, il porte une empreinte, il révèle la présence. Cette présence utile est la réalité, le témoignage, l’identification. La question sera : dans quelle direction la réalité ouvre à la vérité ? Pour quelles vérités ?

Nous avons nos trois acteurs, Narcisse, Écho, le miroir, ils vont, donc, nous plonger dans les circonvolutions de l’inconscient. Ces scènes nous conduiront à éclaircir le potentiel des vérités qui se frottent.

Notre première partie raconte le mythe, elle sera la base des développements futurs. Puis, nous pourrons nous consacrer à l’exploration du mythe vu comme un patrimoine qui nous conduira vers de nombreuses expertises. Narcisse est vecteur d’un flot considérable de connexions tant individuelles que collectives, par conséquent plusieurs épisodes se succéderont au fil des rubriques.

Épisode 1

Narcisse, le mythe

Ses débuts

Narcisse est le fils de Liriopé, la Nymphe bleue, il est engendré d’un viol dont l’auteur est le dieu-Fleuve Céphise. La mère, Liriopé, fait appel au devin Tirésias et celui-ci déclare : « Narcisse vivra très vieux à condition qu’il ne se regarde jamais ». Nous avons, ici, la clef de ce que sera « l’épreuve » de Narcisse. Comment peut-il, où doit-il regarder ? Sera t-il dans un refuge et trouva-t-il la transcendance dans la quête d’un tout autre ?

Narcisse est un adonis, convoité par nombres de soupirants des deux sexes qu’il repousse avec indifférence tant il péche par son orgueil. C’est la Nymphe Écho, qui, éprise de désir, tente de s’approcher de lui ; elle le guette, le convoite. Sachant qu’Écho ne peut se servir de sa voix à titre individuel, elle ne fait que répéter les paroles d’autrui… La rencontre à lieu dans la forêt, où, Narcisse entend un bruit et demande :

  • N : « Holà, y a-t-il quelqu’un par ici ? »
  • É : « Par ici ! »
  • N : « Viens ! »
  • É : « Viens ! »
  • N : « Pourquoi me fuis-tu ? »
  • É : « Pourquoi me fuis-tu ? »
  • N : « Rejoignons-nous ! »
  • É : « Rejoignons-nous ! » ; à cet instant, Écho sort de sa cachette afin d’embrasser Narcisse qui la repousse et s’enfuit.
  • N : « Je mourrai plutôt que d’être à toi »
  • É : « …être à toi »

Sur son chemin

Narcisse poursuit sa route pendant qu’Écho se languit d’amour et se laisse dépérir. Ameinias, un fervent soupirant, se voit recevoir une épée, en guise de présent, de la part de Narcisse. Mais, devant la porte de l’adonis, celle-ci reste fermée, le soupirant se tue et implore vengeance auprès des Dieux. Artémis l’entend et fait en sorte que Narcisse tombe amoureux cependant cet amour ne peut se consommer. C’est dans une grande détresse que Narcisse erre dans la forêt. Il cherche à étancher sa soif, voit son reflet et se trouve transporté d’amour face à sa propre image. Il reste là pendant des heures, mire son image pour s’interroger sur cette question : « Comment supporter à la fois de posséder et de ne pas posséder ? » Le chagrin l’envahit, il prononce alors ces mots : « Hélas ! Hélas ! » dont Écho, tapie dans l’ombre transporte ses paroles, « Hélas ! Hélas ! » .

Sa fin

Narcisse écho inconscient

La fin est là. Il se transperce la poitrine d’un poignard, son sang s’écoule dans la terre, où poussera un narcisse blanc à corolle rouge. Ses derniers mots seront : « Ô toi, jeune homme que j’ai vraiment aimé, adieu ! ». La tragédie de Narcisse a été de succomber à son chagrin tout en se réjouissant de son tourment. Il sut du moins que son autre moi lui serait fidèle, quoi qu’il arrive.

Nous pourrions nous bercer sur les traces de Shakespeare quant à la réplique d’Hamlet, https://www.thomasrogerdevismes.fr/2014/07/etre-ou-ne-pas-etre-hamlet-acte-iii-scene-1ere-william-shakespeare.html . Comme aussi, plonger dans l’ouvrage d’Oscar Wilde : Le portait de Dorian Gray.

Mythe patrimonial

Ce mythe pose 2 thèmes principaux à l’existence de l’Homme : la possession, la mort. C’est dans cette direction que s’engage la lecture ci-dessous. Sachons toutefois maintenir notre esprit en éveil face aux subtilités tel que les arcanes de la fidélité ou encore les marques symboliques. Soyons précieux et libres face à ce patrimoine qui s’ouvre à nous, avançons pas à pas.

1ère période

Un héritage lourd à porter

La vie de Narcisse commence par un viol mue par l’eau, l’eau avec laquelle il y croisera sa fin. Sans s’appuyer trop avant sur la symbolique de l’eau, la mère fait appel au devin qui délivre une terrible prémonition au fils :

« Narcisse vivra très vieux à condition qu’il ne se regarde jamais ».

La posture de Narcisse

Narcisse se montre arrogant, impétueux, orgueilleux, il se fait fi d’autrui. Il se fige, reste bloqué sur son image, sa jeunesse, il vit le moment présent sans empathie, il est Le Centre. Son état d’être, le sujet, est lui, son « ego », son « moi », les autres sont ses faire valoir, des choses. Les notions d’état d’esprit, d’état d’âme n’occupent pas son paysage existentiel. Les portes de son subconscient, son âme se ferment à double tour.

2ème période

Sa rencontre avec Écho

Écho aspire à frotter les réalités : du désir, de l’amour, la rencontre, la dualité. Cette scène mythologique est capitale car Écho représente la conscience et sa petite voix intérieure. Cette voix, Narcisse l’entend mais il refuse, Il est dans sa bulle narcissique. Cependant cette voix pourrait ouvrir une porte sur son inconscient et alléger le poids de son héritage. Un blog sur ces mises en situations ordinaires et toxiques : https://osmose-montpellier.fr/2019/12/25/jeu-du-chat-et-de-la-souris-relation-amoureuse/.

Écho est dans le rôle du signifiant, « l’agent » qui arrive de l’extérieur afin d’émettre les échos des profondeurs du psychisme. Narcisse ne l’entend pas ainsi, il refuse, il porte la crainte d’être possédé, car pour lui, possession rime avec l’issue unique : la mort. Chapitre ontologique à lire : https://osmose-montpellier.fr/2019/04/26/la-trinite-energies-sources-et-ressources/ . Narcisse est un bellâtre sous l’emprise de son héritage.

« Je mourrai plutôt que d’être à toi » …. « être à toi »

3ème période

La dualité

Narcisse sort de sa grotte égotique après avoir refusé les rencontres du féminin, du masculin, il s’épanche à l’amour. Cependant cette ouverture de cœur se vit dans l’envoûtement et les stigmates de ses déboires passés ce qui le conduit à l’échec. Le temps passe, Narcisse refuse ses dualités existentielles, il ne transcende pas son vécu, il tourne en « boucle ». Alors, il devient sa propre victime et plonge dans les abîmes de ses tourments. Héritage de sa mère, ses origines ?…https://osmose-montpellier.fr/2022/09/18/faire-le-deuil-clefs-des-3-a/

« Comment supporter à la fois de posséder et de ne pas posséder ? »

La vérité de Narcisse, son miroir

« Ô toi, jeune homme que j’ai vraiment aimé, adieu ! »

Oui, Narcisse reste fidèle à lui-même, son miroir, cet objet symbole de possession. Ce personnage est honnête, sincère, ne change pas. Il existe par son état d’adonis et en réalité sa jeunesse l’accable car elle plie sous la prémonition. Narcisse a soif, soif d’être un Tout Unique en advenir mais sa fin tragique le montre : c’est une victime. Ce mythe nous présente un sujet simple, vulnérable et pathétique qui ne fait pas de compromis avec l’ego.

Patrimoine sociologique

Une histoire simple au premier degré, cependant, notre vocabulaire s’est emparé de l’adjectif narcissique sous des applications posturales complexes. Les rôles narcissiques sont riches en duplicité et prompts aux transferts toxiques.

Narcisse nous adresse un défit de qualité : Que puis-je apprendre de moi par l’autre ?

Dans son propre rôle, Narcisse est niais, non toxique, pour autant il va habiter notre inconscient collectif sous plusieurs traits. Ces traits vont faire l’objet de mises en scènes fortes de situations ordinaires, cependant très révélatrices. Notre collectif transpire le narcissisme, c’est à découvrir dans l’épisode 2 : https://osmose-montpellier.fr/2022/11/10/le-narcissique-en-scene/

Narcisse

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Faire le deuil, clefs des 3 A

Les clefs des 3 A donnent une piste pour faire le deuil sainement et sans ombres. Cette piste s’articule avec son lot de 3 A d’un trousseau essentiel : Accepter, Accueillir, Amour. Le sujet de : Faire le deuil, répond à la démarche de filtrer et assainir ce qui fait frustration et peut dériver vers aliénation.

L’avant du deuil

J’associe le phénomène de deuil à toute sensation de chaos où des situations fatales, néfastes envahissent le paysage du quotidien. Des événements-chocs peuvent survenir à tout moment de la vie au quotidien sur une échelle différente d’un sujet à l’autre. C’est avec une variable d’ajustement en fonction des caractères, de l’âge de chacun, qu’un trauma sera identifiable et authentique. Le fléau de notre société est d’obstruer les signes avants coureurs de perturbations et particulièrement du potentiel révélé par les émotions. Le sujet se doit d’être fort, puissant, il devient petit et faible dès lors qu’il ressent des émotions et les montre, les vit. J’ai à ce sujet écris un article, ci-après où les mécanismes émotionnels guident au bon usage du bien vivre : https://osmose-montpellier.fr/2022/04/08/emotions-douance-resilience/. Je considère que les émotions perçues, parlées, transcrites sont une fabuleuse base et source d’exploration et compréhension aux chagrins, traumas, frustrations.

La phase capitale, première sera de comprendre, nommer, repérer le contexte. Cette étape n’est certes pas des plus aisée cependant elle met le pied à l’étrier pour la suite. C’est avec cette bonne approche éclairée que les 3 A clefs donneront tout au sens : faire son deuil.

Clefs des 3 A

Accepter

Deuil 3 A clefs

Accepter, c’est chercher ce qui est bon à garder de ce qui doit être évacué, banni définitivement. Ce processus passe par un travail en conscience et d’honnêteté envers soi-même. Lorsque nous entendons accepter nous avons tendance à oublier les nombreuses étapes, épreuves de refus petits ou grands. Regardons notre illustration, les refus peuvent s’avérer nombreux avant d’accéder à l’authenticité. La morale de l’histoire traduit donc ce seul pétale unique est la bonne option, la bonne réponse, la bonne posture. Oui, bien sûr c’est compliqué, abrupte mais avec l’audace et le courage, c’est la magie du « va vers toi ». Se savoir dire : Là, comme ceci, j’accepte, je suis.

Accueillir

Deuil 3 A clefs

Accueillir, c’est la lumière du « Oui, je peux le faire », je peux Être. Je suis en joie. Faire le deuil est savoir accueillir le/les changements intérieurs complexes désormais vecteurs d’une nouvelle connaissance, conscience. Bien entendu, des phases d’ombres se présenteront à nouveau mais l’éclairage de la matrice réalisé une fois, ce mécanisme analytique est alors en place. Et c’est pour toujours. Je sais dire Merci.

Amour

Deuil 3 A clefs

Amour, est notre partenaire exclusif et insatiable de vie. Il conduit l’énergie à mener les plus grandes luttes intérieures. L’amour fait monter l’information, la sève de l’Arbre de la Connaissance, il sait panser les plaies les plus profondes. La vie en chaque être porte un souffle, celui-ci répond aux épreuves d’exil pour chacun, avec des forces à apprivoiser. C’est en commençant avec notre « Je » que l’énergie du « Nous » se diffuse en effet papillon, l’égrégore de la paix s’éveille. Intégrer ces énergies en conscience, conduit à l’émerveillement.

De l’ombre à la lumière

Nous sommes coupés en deux, nous faisons tous, toutes, face à des périodes d’exil, ceci s’appelle grandir. Nous pouvons aussi dire : croître, muter, potentialiser les énergies. Des expériences toxiques, parfois, semblent insurmontables cependant elles permettent souvent d’ouvrir des portes vers la conscience et un nouvel ancrage. Ce qui n’a pas été vu, ressenti par les générations précédentes s’est accumulé et désormais nous avons des clefs pour y répondre. Faire le deuil c’est faire du Verbe et notamment avec ces clefs des 3 A mais aussi la musique nous accompagne. Musiciens, instruments, culture offrent un souffle, des espaces où l’esprit s’apaise, je vous invite à écouter Titi Robin, troubadour dans l’âme et le cœur. Ici c’est Taziri, la 7ème chanson du CD : Sur tes pas : https://www.youtube.com/watch?v=ng5trk0GGMc

MERCI

Vibrations du mensonge

Le mensonge diffuse des vibrations aux fréquences bases où s’installent duperies, trahisons, névroses. C’est par le biais de mises en scène en mode vie privée qu’une lecture analytique, psychique cherche des clés. Je me garde d’aborder le collectif cependant je réserve au lecteur d’appliquer ses propres copié/collé… Pinocchio est un sujet double, connexe à la duplicité du je. L’histoire nous le présente sous deux phases d’incarnations. Dans la première étape, il est fait de bois puis devient un être de chair. L’analogie entre bois et chair : la matière, exprime la naissance de l’Être par son esprit. Nous y voyons le contraste entre l’avant et l’après, l’incarnation d’un : Je suis. Sans qu’il en soit question à l’époque, en 1881, Pinocchio incarnait la résilience. Pour notre plus grand plaisir, nous allons voyager dans la mixité du monde des bascules entre imaginaire et réel.

5 mensonges des temps modernes

1 – Mensonge partenaire

Je suis à l’aise dans cette séquence du mensonge partenaire puisqu’il est question de ma mère. En effet, lorsque que ma mère se trouvait devant une situation sans correspondance avec ce qu’elle souhaitait alors elle la transformait. Par ses mensonges elle n’avait de cesse de fuir les réalités afin de vivre dans son monde imaginaire. Elle faisait en sorte d’y faire entrer son entourage. Pour moi, alors, je voyais le monde des adultes comme un spectacle. Un monde où vibraient mensonges et fausses complicités . Ma mère excellait dans cette voie et trouvait toujours une victime pour endosser ses manquements, ses fuites, ses peurs. Ce type de comportement est toxique tant pour l’auteur que pour le récepteur. La recette sera de prendre possession des faits afin de dimensionner l’effet miroir en œuvre. C’est en refusant d’accuser réception que la libération prend place.

J’ai donc su, ressenti très jeune, sans savoir y déposer les mots d’aujourd’hui, qu’il y avait quelque chose qui clochait. Ce quelque chose est de constater que ma mère refusait le réel avec les soubresauts de son inconscient qui la submergeait. Elle refusait en bloc la réalité du quotidien. Ma chance dans tout cela est qu’elle m’a ouvert la porte de la conscience. C’était une femme intelligente, drôle et savait être semi consciente de sa part inconsciente. Elle avait sa formule favorite : « Je ne ment pas, je transforme la vérité ». Elle a donc contribué à m’ouvrir la porte de la pensée profonde. Merci Maman.

2 – Mensonge en conscience

Les vibrations du mensonge en conscience portent le fruit de la capacité d’adaptation. C’est faire un usage soft et serin de l’empathie, en mode : Un peu mais pas trop ! La scène classique est d’être confronté à un « conflit » d’énergies, des vérités en oppositions. Très simplement lorsque le courant ne passe pas. Les vibrations sont antinomiques et se convoquent naturellement dans les scènes du quotidien. La technique est d’être en capacité de faire une réponse qui s’oppose à nos valeurs. Nous nous transformons en menteurs et ceci en pleine conscience.

C’est l’effet boomerang : Je réponds, je ment et ainsi je me dégage de toutes empruntes toxiques, accusatrices, polluantes. Ce mensonge fait du bien, il permet le nettoyage, il assainit face à l’idiotie ou la vindicte. L’art de ce mensonge consiste alors à être en conscience et ouvre à la pratique du détachement. Ce pourrait être la réponse : « Oui, mais bien sûr ! », je te répond oui tout en pensant non. Pour information : Dans les tuyaux à venir un article : Deuil phases des 3 A, où je proposerai mon approche et analyse du deuil sur la base des 3 mots clés : Accepter – Accueillir – Amour… Inscrivez-vous à la newsletter, afin de suivre l’information 😉

Résilience mensonge déni

3 – Mensonge déni

Tout en crescendo, le sujet du mensonge s’épaissit. Après les douceurs des 1 et 2 où le climat exprimait un ordre pseudo donnant donnant, nous allons passer dans le dur. Le cas du déni pur est tout autre. Concernant la première attitude à adopter, il sera essentiel de trouver ses repères dans le contexte de la rencontre. Une question se pose alors : Où est ma place ? Le mensonge incrémente le déni en conséquence il témoigne de l’état psychique de l’acteur. Je choisi l’usage d’acteur à dessein car ainsi je souligne la notion du double, du jeu de rôle. La typicité des personnes qui mentent et sont dans le déni est qu’elles sont malades. C’est une relation directe de causes à effets.

J’opte pour le terme malade afin d’exprimer le désordre et le dysfonctionnement psychique. Il va de soit qu’une panoplie de mots psy bien référencés se charge de classer les cas graduellement. Je ne suis pas dans ce rôle là. L’objet, ici, est d’ouvrir notre regard sur l’environnement et d’y faire face avec conscience et bienveillance. Cette « maladie » ouvre les portes de l’idéalisation et la déconnexion au réel. Ces personnes entrent dans la coutume du mensonge et peuvent conduire l’entourage à les accompagner. La précaution sera de savoir jusqu’où nous cautionnons ? Et, où sont nos valeurs essentielles ? Est-il nécessaire, à titre individuel d’y perdre son âme ? Cette vidéo, de mon cru, sur le déni : https://www.youtube.com/watch?v=qyQvsR1z_Tk

4 – Mensonge manipulation

Attention, prudence, nous entrons dans une zone de turbulences ! Le caractère de ce mensonge porte une direction spécifique puisqu’il s’approprie la personne, il la nourri de l’intérieur. Ces personnages se mentent à eux même mais par l’aval d’un système éducatif favorable à ce type de déviances. Grâce au concours d’un contexte favorable dés l’enfance, ces gens se cultivent d’une toute puissance écran et deviennent des schizophrènes. Dès tout petits, ils s’accoutument à la duperie, la trahison, l’humiliation, l’orgueil, la vanité, l’imposture et habitent leur vérité. L’emprunte de telles personnes est le besoin de contrôler, posséder, mentir et manipuler afin d’arriver à leurs buts, leurs fins. Ces gens sont démoniaques, dotés d’une intelligence froide, muent par la perversion des vertus : jouissance, puissance, possession. https://osmose-montpellier.fr/2019/04/26/la-trinite-energies-sources-et-ressources/

Qu’en est-il des gens d’en face, les proies, les victimes ? Qu’en devient-il de ces victimes prêtent à se soumettre, se faire manipuler, entrer en dépendances ? La soumission, la dépendance ne peuvent se confondre avec l’obéissance. Certes l’enfant obéis aux adultes car eux sont présents afin de protéger, nourrir, transmettre. A ceci près qu’il existe une limite ténue où parfois peut de glisser un mauvais esprit même sans intention directement néfaste. Il peut naître alors un bourreau et une victime. Cependant pour une mise en garde factuelle, force est de constater : Pour qu’il y est un bourreau, il faut qu’il y est une victime « disponible ». C’est alors une fabrique du consentement. Comment s’extraire ? C’est simplement en prenant conscience de son libre arbitre et écouter son enfant intérieur, son ressenti, son intuition. Ceci consiste à savoir dire : « Non« , se faire confiance et veiller à choyer son environnement avec de bonnes vibrations.

5 – Mensonge de l’élastique

L’élastique est cette matière qui se tend et revient, ceci nous parle. Cependant, avant d’exploiter le retour, commençons par aborder l’histoire à son début. Car ce mensonge est le spécialiste du sabotage, de la frustration perverse. Visualisons donc une laisse de chien tendue ou souple. Dans les faits, c’est comme un conte : « Il était une fois des partenaires heureux avec des projets, des promesses. Et pourtant, les promesses ne sont pas tenues, les projets ne se réalisent pas ». Dans ce type de narratif, élargissons les visuels de références sur le court et le long terme. Les exemples ne manquent pas, je prends deux types, temps court : « C’est moi qui achète le pain, demain » ; temps long : « Nous voyagerons un jour en Norvège ». Et, oups, le pain est oublié, le voyage n’a jamais lieu. Nous sommes face à l’acte manqué qui en réalité est un acte réussi.

L’auteur principal tient cette laisse imaginaire avec laquelle il croit contrôler, ceci inconsciemment, son partenaire. En réalité, il est profondément ancré dans une dérive du contrôle, héritée de son système éducatif. Sous couvert de protection, les parents dictent interdits, devoirs d’obéissance, moyennant la garanti du statut, de l’amour et la sécurité. Une confusion s’installe entre : Ce qui émane de la bonté et ce qui est nuisance. . La marque de fabrique, pour ces enfants, consiste à s’habituer au collier, la laisse et favorise l’aliénation mentale. Ces enfants à l’âge adulte deviennent pervers d’eux même, ils sont, alors, leur propre bourreau. Afin de fuir cette dérive perverse d’automutilation, l’adulte va tisser, reproduire ces situations auprès de son partenaire. Il va donc au gré de son insu mentir et manipuler l’autre. Il louvoie avec la culpabilité jusqu’à ce que l’autre s’en échappe et s’en libère.

Jonas résilience mensonge

Vibrations de la résilience

Dans tout conte, mythe, nous sommes en face – à – face avec une morale. Nous avons à loisir de comprendre et d’entrer en résilience, tourner la page. Nous pouvons écrire de nouveaux chapitres de vie. Apprenons à nous débarrasser et gérer ces situations en creux. Sachons saisir et choisir notre environnement. Les biais cognitifs d’une certaine catégorie de personnes peuvent nous servir de terrain de jeu. C’est par la connaissance et l’analyse que le libre arbitre s’émancipe.

Résilience de Pinocchio

L’histoire de Pinocchio pose l’accent sur un avant, un après, ceci passant par de grandes métamorphoses. D’une marionnette de bois articulée il va, grâce à l’esprit, l’amour de son père devenir un petit garçon. La symbolique est de quitter l’état d’objet et d’être reconnu petit homme grâce au verbe, à la parole. Cette parole procure à Pinocchio la joie d’exister et d’aller à la découverte de la vie, du monde. Cependant il est marqué d’un handicape dès lors qu’il ment son nez s’allonge. Le nez représente la conscience. Ces épreuves de mensonges répétitifs sont les apprentissages des transgressions, duperies. Pinocchio doit trouver la voie du milieu. Il va se perdre dans les méandres des interdits, cependant sans jamais être dans le déni grâce à son nez . Il s’égare, se perd, Geppetto aussi, ils vont devoir aller à la quête de leur fils intérieur.

La rencontre avec le fils intérieur se manifeste par ce passage au creux du ventre de la baleine. Le père et le fils se retrouvent. Chacun d’eux a affronté ses épreuves, en écho avec leur place respective, celle du père et du fils. Ces retrouvailles dans le ventre de la baleine symbolise la résilience sur le plan psychique, analytique. La dimension spirituelle s’embrasse avec le prophète Jonas en Israël. Jonas intègre son ombre, il mute… Nous avançons alors vers les vraies dimensions spirituelles humaines où nous ouvrons notre cœur à la joie. https://osmose-montpellier.fr/2022/07/11/jonas-le-prophete/

Sens de la conscience

En guise de pont, je choisis un passage de l’ouvrage de La Boétie, Discours de la servitude volontaire https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_de_La_Bo%C3%A9tie . Je dépose ma pierre à l’édifice : La conscience vibre au rythme de la connaissance, c’est une façon de couper les ficelles du pantin.

« …Être nuit et jour après pour songer à plaire à un, et néanmoins se craindre de lui plus que d’homme du monde ; avoir toujours l’œil au guet, l’oreille aux écoutes, pour épier d’où viendra le coup, pour découvrir les embûches, pour sentir la ruine de ses compagnons, pour aviser qui le trahit, rire à chacun et néanmoins se craindre de tous ; n’avoir aucun ni ennemi ouvert ni ami assuré… »

GF Flammarion, page 170

MERCI

Face – à – face

L’égo s’exprime, ici, en face – à – face sur les prismes de la séduction en duo avec la jalousie. Chronique de la pertinence ou l’impertinence en psychologie afin que chacun puisse tirer les fils de la prévenance du cœur.

Promenons-nous dans les méandres des séductions et démasquons la jalousie hybride. Nous allons progressivement séparer le bon grain de l’ivraie et nous nous donnerons pour mission de débusquer le cheval de Troie.

Des séductions duelles

Lorsque nous pensons séduction, nous visualisons des personnes rayonnantes, charismatiques, solaires. Ou, et cela incombe à tout un chacun, nous sommes séduit par un petit quelque chose de singulier auprès d’une personne. Notre sujet est d’éclaircir deux types de séductions afin de déterminer si l’échange, la mise en relation entre personnes est bienséante ou malveillante. C’est en identifiant les types de comportements et des inter actions produites qu’il nous sera possible de dire : Eurêka ! Nous ciblons deux types d’énergies par le biais d’un duo : séduction saine ou toxique. Ce face – à – face est le centre de notre thème afin d’être lucide sur les desseins d’impostures relationnelles.

Séduction saine

Pour ce type de séduction dont disposent certaines personnes ; il se remarque car elles ont un talent naturel à entrer en communication. La nature des échanges se caractérise par la bienveillance, la courtoisie, l’empathie. Il est probant que ce sont des personnes dont l’égo a un grand besoin de plaire et d’être aimé donc leur aspiration profonde est d’unir et réunir. Nous pourrions parler de l’intelligence du cœur. Sur un plan énergétique, les échanges sont fluides avec respect sans jamais être dans l’invasion. Cette séduction prône la sincérité, l’authenticité, le bien vivre ensemble.

Séductions toxiques

Ces séductions avancent masquées, elle sont empreintes d’un double jeu parfois difficile à déceler, à quantifier. C’est pourquoi trois rubriques aiderons à dissocier les postures. Je choisis de les nommer : le ring, la star, la comédie. Pour rappel, notre objectif est de démasquer le cheval de Troie.

Le duo sur le ring

Le ring, cette métaphore nous indique un match, un combat où les partenaires se confrontent. Dans un contexte de séduction c’est par la joute verbale que des intellects vont s’unir. Sous ce prisme de séduction observons qu’un duel se joue. Le mental sublime et la compétition des savoirs et pensées s’émoustille, ce sont des occasions de pleine jouissance. Il existe le risque d’entrer en permanence en compétition avec l’autre et soi même ce qui entraîne les individus dans les nimbes de Narcisse.

La star et son univers

La première marque de fabrique de la star est qu’elle éclipse tout le monde même si elle ne rayonne qu’avec une cour. Ce type de séduction se manifeste par des signes éloquents comme : la vanité, l’arrogance, l’exubérance, l’intelligence, des côtés despotiques. Ces atours peu attirants devraient faire fuir et bien non, au contraire ! N’oublions jamais que la séduction masque, gomme tout comportement rationnel car la séduction irradie. Ces personnes sont dépourvues d’empathie, au caractère froid, au mental rigoriste. Le cerveau gauche est en surchauffe ;). Nous y retrouverons les élites, les dirigeants, les gourous. La star brille et se régénère au travers de son univers où tout est codé, quantifié, balisé. Il existe donc des milieux où tyran-star-gourou et esclaves s’auto alimentent dans une harmonie parfaite. Des dommages majeurs sont créés par ces types d’individus comme l’aliénation de la pensée d’autrui. L’autre devient une victime manipulable. Nous penserons puissance, imposture.

La comédie humaine

Cette séduction meuble notre quotidien et bien mal acquit celui ou celle qui ne s’y est pas laissé prendre. Il suffit de jouer à l’observateur ++ entre les sujets : émetteur – récepteur. Cherchons à comprendre les mécanismes. Ces personnages prêts à toujours plus d’exubérances ou d’assurances tentent de cacher une forme d’impuissance. Ils déclenchent une frustration inconsciente en la présence d’un autre qui, lui, détient ce qu’ils désirent. Que cherchent ces personnes ? Elles sont en quête de se lier aux vibrations, l’énergie, la lumière de l’autre. Ces gens sont des prédateurs, ils captent et aspirent l’originalité, la singularité du partenaire. Ils n’agissent que pour leurs intérêts et sont déconnectés de leur âme. Ils se jouent une comédie en toute inconscience au dépend d’autrui. Face à ce type d’usurpateur il est vivement conseillé de résister aux transferts car il mettra tout en œuvre pour faire douter sa proie.

Une pépite de 2005 où tout est dans le titre : « L’autre c’est moi » . Ce spectacle de Gad Elmaleh est son meilleur selon moi. Il s’écoute comme une lecture de face – à – face aux multiples visages. régalez-vous. https://www.youtube.com/watch?v=vPeqF7Cvz9g

face à face

Jalousie

Nous y voilà après cette exploration des séductions, nous allons débusquer le schéma jalousie, lequel pollue l’environnement relationnel. D’où cette métaphore du cheval de Troie celui ci évoque la part sombre et masquée de l’individu. L’origine de la jalousie est souvent un clonage éducatif puis ceci s’accentue dans notre monde consumériste abreuvé d’images aux effets miroirs désastreux. Lorsque la jalousie passe par le prisme de la séduction toxique, elle condense le libre arbitre du partenaire. La notion de possession devient envahissante sur tous les plans au détriment de la création, c’est la dénégation, l’entropie. Si des relations humaines sont maltraitantes, poussent aux divergences alors il en revient à chacun de nous d’être vigilant et ouvert sur l’éveil du cœur. Apprenons à identifier et dire non aux situations toxiques. Échangeons, partageons avec des personnes qui vibrent sur nos fréquences avec de belles énergies.

En complément, vous pouvez consulter ces articles : l’un sur la jalousie approchée différemment puis un sur la trinité. Je suis sur les énergies qui rassemblent pour se faire je pense que le fruit et de trouver dans le duo les voies harmoniques de la trinité. https://osmose-montpellier.fr/2019/10/15/jalousie-psychologie-imposture-controle/

https://osmose-montpellier.fr/2019/04/26/la-trinite-energies-sources-et-ressources/

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Émotions – Douance

Le monde moderne dicte : Les émotions dérangent, parasitent le mental mis à par dans l’expertise de la douance. La conclusion binaire est si l’on souhaite un mental qui fonctionne bien alors il faut se couper des émotions. Le mental heureux est né, il peut désormais arbitrer, jauger, juger, gérer. Mais, alors, comment peut-on parler des émotions ? Sont-elles utiles ? Où les placer ? La solution est trouvée avec la sémantique et la boîte à diviser, parquer et pour parachever le travail les experts en détiennent les clefs. Les catégories sont créées, le référencement classe, ordonne : la douance, les hyper sensibles, les hauts potentiels… Le tour est joué des colonies d’humains sont désormais gérées par des experts. Alors, STOP, ouvrons, ici, une parenthèse du cœur tout en passant par l’origine, les connexions, le sens. Je vous offre un regard d’opposition critique.

Hippocampe, mental, le chassé-croisé ?

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L’hippocampe

L’hippocampe est une des parties les plus importantes du cerveau humain du fait qu’il est lié aux fonctionnements de la mémoire. Hors qui dit mémoire, dit souvenirs et par voies de conséquences dit émotions. L’hippocampe est un gardien, il veille à notre santé mentale. Il intervient dans la formation des souvenirs autant épisodiques qu’autobiographiques à partir des expériences que nous vivons. De plus, il a la capacité de générer de nouveaux neurones et de nouvelles connexions neuronales tout au long de son cycle vital. L’émotionnel est un facteur clinique fondamental à étudier avec ou sans douance.

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Le mental

Le mental orchestre les actes du présent. Il est le gouverneur de notre quotidien, il dégage un état d’esprit, un état d’être et cela se voit. Le mental incombe à la psyché et plus spécifiquement cela englobe les manifestations conscientes et inconscientes https://fr.wikipedia.org/wiki/Psych%C3%A9_(psychologie). La démarche des experts a produit des percées capitales face aux découvertes de la douance, des HPI, HPE, des zèbres. Cependant ces modes de diagnostiques participent aussi à une forme de marginalisation où nous observons le cloisonnement par la différence.

La résilience, le cœur, l’harmonie

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La résilience

Auprès de chaque individu, il ne se focalise pas une résilience mais un processus de résiliences successives. Face au trauma, la résilience s’invite car celui-ci est le plus visible, il prend toute la place et rend amnésique. C’est par le processus d’appropriation de l’histoire sous l’égide de micros souvenirs avec lesquels la résilience jaillit. La vraie nature naît. Il devient fluide de se familiariser avec ses émotions afin qu’elles éclaircissent les particules sombres. Dans la mythologie grecque Œdipe roi, aveugle, marche accompagné d’Antigone, sa fille, pour trouver la lumière intérieure. Il est en résilience et transmet à sa chaire héritière. Ce processus de résilience passe d’une douance 20 à 47.

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Le cœur

Le cœur parle d’amour. Choisissons nos émotions amoureuses, élevons nous à la douance du cœur. Nous sommes plongés dans un monde de post modernité où nous avons à saisir ce qui nous nourrit en profondeur. Nous sommes dans l’ère de la spiritualité. Cette spiritualité parle d’enchantement, de joie, de paix intérieure, d’harmonie, c’est le cheminement vers l’éveil. https://osmose-montpellier.fr/2020/02/20/ame-efflorescence-quantique-eveil/. L’ère de la spiritualité n’est pas de donner les pouvoirs aux gourous puisque les réconciliations sont intérieures et individuelles. Le réel nous pousse à épouser nos dualités.

PAIX LIBERTÉ AMOUR

MERCI

Le jeu du chat et la souris

Ce jeu du chat et de la souris, nous pouvons l’énoncer par le « fuis moi je te suis – suis moi je te fuis ». C’est  une thématique dans l’amorce de la relation amoureuse. Nous trouverons, ici, tous les liants du mystère, de l’idéalisation, la perte, la fuite, le vide. La recherche de l’idéal du moi passe par la rencontre avec l’autre. L’amour accorde sa lyre lorsque les fréquences sont bonnes. Cherchons ensemble le rationnel et l’irrationnel dans l’aventure amoureuse.

La relation amoureuse, sa quête, sa requête

La base commune de la relation amoureuse est d’approfondir, lier le bonheur à deux. La rencontre de deux sujets livre un terrain d’exploration qui petit à petit va tracer le sillon où les graines du moi idéal va tendre en idéal du moi pour chacun. En effet, par  ces face à face en miroir, les mutations sont actives et nous tiennent en éveil. Ici, tout est beau : Nous sommes tous et toutes prêt à s’accorder pour associer la relation amoureuse aux notions d’accompagnements, de protections, libertés, échanges, partages. Le but, bien sûre, la quête de soi et cela commence dès le berceau voir plus tôt…

La fuite, la perte, la course, le vide

Ici, dans fuis moi je te suis, suis moi je te fuis, collé au jeu du chat et de la souris, nous ne parlerons pas de mort mais de petites morts. En effet par le biais de ces éloignements répétitifs chacun des deux sujets est à la fois en recherche et en fuite. Cette forme de « progression » par le vide et la course conduit à une forme d’hystérie intérieure. Ne pas accueillir le face à face pour construire c’est un refus commun de déposer des paramètres nouveaux, balayer l’obsolète et  accomplir l’essence de l’individu. Certes, ce n’est pas facile, sachant que nous sommes tous boiteux à l’origine. Nous cherchons à trouver l’équilibre dans notre propre division intérieure.

Espace, vide = idéalisation

Attention, le risque est grand lorsque la distance, l’espace, le vide se créent  dans une relation amoureuse. Le monde idéal devient inconstructible par l’absence de projets rythmés dans l’équilibre et la congruence. L’espace tendu livre la perte, l’angoisse, l’abandon. Dans une telle situation, la réparation possible est de commencer à idéaliser l’autre puisque pas de présence : Plus de mots, plus d’échanges pas de projets. Autre écueil en phase 2 est d’absorber les angoisses et névroses de l’autre. Les 2 cas mènent à la consultation, elle s’impose pour remettre les pendules à l’heure. La répétition ferait mal et moche dans le tableau. Attention, donc à la définition du mot liberté individuelle, elle peut masquer une fuite. Trouver la route de la confiance mutuelle c’est le Graal de la relation amoureuse.

L’écho par ma vidéo

#amour #bonheur

L’approche de la jalousie https://osmose-montpellier.fr/2019/10/15/la-jalousie-le-grand-bazar/