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Étiquette : conscient

Sadique, masochiste au confluent de l’angoisse

Voguons sur les particularités du sadique et du masochiste, là, où, aussi, l’angoisse navigue sur des flots cycliques d’ombre et de lumière. Nous allons dans cette rubrique saisir l’organigramme des interfaces cause, désir, connaissance, conséquences. Comprenons les mécanismes qui articulent sadique, masochiste et distinguons la part angoisse au défit des sources de la connaissance. Or, c’est depuis le désir que s’anime la fonction de la connaissance par conséquent remontons la source des blocages. Nous allons identifier la chronologie fondatrice afin d’évoluer sur les ressources de la phénoménologie.

État des lieux

Depuis cet état des lieux, nous nous réapproprions ce qui donne le socle, l’essence, des manifestations d’un sujet au sein de ses actes ou pensées. Ces trois repères : Lieu, Mythe, Phénoménologie sont de près ou de loin liés à notre inconscient et omni prégnants. C’est bien pourquoi avant toute exploration, il nous est utile de saisir une de ces trois données clefs. Grâce à cette topologie, la structure du sadique ou du masochiste s’articule face à la convergence désir, angoisse, connaissance.

Lieu

Incarnons une position d’artiste et voguons sur les flots métaphoriques, enrichissants pour les esprits créatifs et explorateurs. Pour ce faire, deux lieux, celui de la scène et de la fenêtre apporterons des contours analytiques désinhibants.

  • La scène : celle-ci a fait l’objet d’une lecture au sein des 2 épisodes concernant Narcisse, je vous invite à lire ce chapitre : https://osmose-montpellier.fr/2022/11/10/le-narcissique-en-scene/ La scène est le lieu où les acteurs jouent, ils sont dans leur rôle, leurs illusions, faute d’exister dans la réalité. Cette réalité dépasse, elle force le trait d’aller au loin, elle pousse à combler le manque. Ce manque singulier, propre à chacun, à chaque famille pour autant cela passe par la connaissance.
  • La fenêtre : offre à établir, pointer ce qui est à l’intérieur du cadre de ce qui se trouve à l’extérieur. La fenêtre qui s’ouvre, marque la limite du monde illusoire de la reconnaissance avec son contour, son encadrement. Le lieu de l’angoisse est au centre, c’est le lieu du signal. Ce lieu du signal donne à lire le symptôme. Et c’est le bord, l’encadrement qui permet de remonter à la source, à la causalité, l’origine.

Mythe

Le mythe d’OEdipe montre que le désir et la loi sont la même chose en ce sens que leur objet leur est commun. Par ce fait du fils tuant le père et épousant la mère, nous assistons à la confluence désir – loi. Reconnaissons ceci, à l’origine, le désir comme désir du père et la loi sont une seule et même chose. Le rapport de la loi au désir est si étroit que seule la fonction de la loi trace le chemin du désir. Ce rapport si étroit donne et donnera toujours à chaque individu la valeur à ses joies, ses peines, ses manques conjoints à ses parts d’ombre et de lumière. Il est un écueil, celui de la transgression.

Un ouvrage me fait écho dans cette perception de la loi, du chemin du désir, c’est aussi un film dont l’auteur est Atiq Rahimi pour Syngué sabour qui en persan signifie Pierre de patience.

Phénoménologie

Il s’agit, ici, de souligner deux perceptions liées et associables, celles du corps et de l’esprit. En effet, le sujet dès lors qu’il parle, est déjà par cette parole impliqué dans son corps. Cette structure de pensée relève notamment du début 20è s’agissant des travaux de Merleau-Ponty sur l’approche de la phénoménologie. https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Merleau-Ponty. La solution du dualisme de l’esprit et du corps montre que depuis le corps au niveau fonctionnel une sorte de double, d’envers s’inscrit concomitamment sur les fonctions de l’esprit.

sadique masochiste angoisse

Sadique, masochiste

Désir sadique

Du Sujet sadique émane une force de celui qui lance une flèche vers l’Autre. Pour ce Sujet son rapport avec l’objet du désir est limité. Nous sommes sur le terrain du désir sadique. Le désir sadique répond à une articulation particulière, celle d’introduire la schize, la dissociation chez l’Autre. Dans les faits, le schéma consiste à imposer jusqu’à une certaine limite ce qui ne saurait être toléré par l’Autre. Cette limite subtile où apparaît chez l’Autre une division, une béance, entre son existence de sujet et ce qu’il subit. Cet Autre, alors victime, peut aller jusqu’à en pâtir dans son corps.

Au travers du désir sadique ce qui est recherché c’est l’angoisse de l’Autre. La vibration essentielle du Sujet réside dans ce rapport existentiel à l’angoisse créée auprès de l’Autre, c’est sa marque de fonctionnement.

Position masochiste

Au premier plan, le masochiste se reconnaît comme objet du désir à contrario du sadique pour qui l’objet du désir se place chez l’Autre. Dans sa posture, le masochiste s’auto-alimente dans ses propres courants. Ses courants sont nourris en circuit fermé sur le mode objet du désir en boucle ayant pour conséquences l’apparence du déjeté. L’objet du désir du masochiste se valide du jeté au chien, aux ordures, à la poubelle, au rebut de l’objet commun, faute de pouvoir le mettre ailleurs. Le masochiste est un insatisfait permanent.

Ce sont les masochistes qui ouvrent les meilleures voies aux expéditions perverses avec de fascinantes manipulations et thèmes de transferts. J’ouvrirai une rubrique spéciale à ce sujet afin élucider et éclaircir les duperies de ces non – cadres…

Les contreforts de l’angoisse

Dès lors, nous avons bien fait la part des choses entre les événements et postures. Nous saisissons que l’angoisse est l’ultime phase de l’être en souffrance. Ce point d’appui va délivrer la clef de voûte puisque désormais nous notons qu’avec l’angoisse c’est le signal qui apparaît. Maintenant que les contours de l’angoisse sont perceptibles, peut-être serait-il envisageable d’agir en amont.

Agir en amont, comment ? Avec par exemple, je vous propose de changer les phrases réflexes, type solution plombante, comme : « Un acte manqué » doit devenir : « Un acte réussit« . C’est un chemin, une démarche, lorsque vous lisez Osmose, investiguez votre voie de réponses. https://osmose-montpellier.fr/consultations-holistiques/ Sur cette page, le site, découvrez le potentiel de la consultation qui anime le corps avec l’étude de la mémoire cellulaire et l’esprit dans lequel vous vous interrogez. Les cellules ne trompent pas, elles ouvrent les voies de conscience et réparation.

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Le mythe de Narcisse, Écho, l’inconscient

Visitons le patrimoine que nous dépose le mythe de Narcisse avec sa suite, Écho, le miroir. Découvrons les parcelles ombrées de l’inconscient qu’il nous dévoile. Les méandres du mythe sont à fortiori abordés sur le plan de l’ego, du moi et se déclinent en solo : sujet face à la psychanalyse. Ces lectures deviennent étroites, aux facteurs limitants, et trop souvent laissent la scène sociologique de côté. Cet héritage direct de la psychanalyse amalgamé à l’époque New Age demande à être revisité d’où cette approche d’ordre psychosociologique. L’objet est de créer, ici, des ponts entre le sujet et ses relations miroirs. Le but sera d’identifier les rôles conscients et inconscients joués par les acteurs en scène : Narcisse nous fait porter autant qu’il se peut un regard inquisiteur.

La scène Narcisse

Je choisis à dessein les arcanes du théâtre, ceci afin d’ouvrir l’imaginaire de chacun vers son exploration et interprétation. Il est nécessaire pour cela d’établir un code, une grille de lecture commune, ainsi Narcisse va nous servir de liant. Concernant, donc, la répartition des rôles, elle se conduit sous cet aspect : dans le rôle principal « Narcisse », le sujet, le centre. Il sera conjoint à ses deux acolytes : Écho et le miroir. Écho incarne l’ombre, elle joue le rôle de l’éveil, où s’articule la rencontre potentielle entre l’inconscient et le conscient. Le miroir, lui, est l’autre, l’objet, le reflet, le face-à-face, il porte une empreinte, il révèle la présence. Cette présence utile est la réalité, le témoignage, l’identification. La question sera : dans quelle direction la réalité ouvre à la vérité ? Pour quelles vérités ?

Nous avons nos trois acteurs, Narcisse, Écho, le miroir, ils vont, donc, nous plonger dans les circonvolutions de l’inconscient. Ces scènes nous conduiront à éclaircir le potentiel des vérités qui se frottent.

Notre première partie raconte le mythe, elle sera la base des développements futurs. Puis, nous pourrons nous consacrer à l’exploration du mythe vu comme un patrimoine qui nous conduira vers de nombreuses expertises. Narcisse est vecteur d’un flot considérable de connexions tant individuelles que collectives, par conséquent plusieurs épisodes se succéderont au fil des rubriques.

Épisode 1

Narcisse, le mythe

Ses débuts

Narcisse est le fils de Liriopé, la Nymphe bleue, il est engendré d’un viol dont l’auteur est le dieu-Fleuve Céphise. La mère, Liriopé, fait appel au devin Tirésias et celui-ci déclare : « Narcisse vivra très vieux à condition qu’il ne se regarde jamais ». Nous avons, ici, la clef de ce que sera « l’épreuve » de Narcisse. Comment peut-il, où doit-il regarder ? Sera t-il dans un refuge et trouva-t-il la transcendance dans la quête d’un tout autre ?

Narcisse est un adonis, convoité par nombres de soupirants des deux sexes qu’il repousse avec indifférence tant il péche par son orgueil. C’est la Nymphe Écho, qui, éprise de désir, tente de s’approcher de lui ; elle le guette, le convoite. Sachant qu’Écho ne peut se servir de sa voix à titre individuel, elle ne fait que répéter les paroles d’autrui… La rencontre à lieu dans la forêt, où, Narcisse entend un bruit et demande :

  • N : « Holà, y a-t-il quelqu’un par ici ? »
  • É : « Par ici ! »
  • N : « Viens ! »
  • É : « Viens ! »
  • N : « Pourquoi me fuis-tu ? »
  • É : « Pourquoi me fuis-tu ? »
  • N : « Rejoignons-nous ! »
  • É : « Rejoignons-nous ! » ; à cet instant, Écho sort de sa cachette afin d’embrasser Narcisse qui la repousse et s’enfuit.
  • N : « Je mourrai plutôt que d’être à toi »
  • É : « …être à toi »

Sur son chemin

Narcisse poursuit sa route pendant qu’Écho se languit d’amour et se laisse dépérir. Ameinias, un fervent soupirant, se voit recevoir une épée, en guise de présent, de la part de Narcisse. Mais, devant la porte de l’adonis, celle-ci reste fermée, le soupirant se tue et implore vengeance auprès des Dieux. Artémis l’entend et fait en sorte que Narcisse tombe amoureux cependant cet amour ne peut se consommer. C’est dans une grande détresse que Narcisse erre dans la forêt. Il cherche à étancher sa soif, voit son reflet et se trouve transporté d’amour face à sa propre image. Il reste là pendant des heures, mire son image pour s’interroger sur cette question : « Comment supporter à la fois de posséder et de ne pas posséder ? » Le chagrin l’envahit, il prononce alors ces mots : « Hélas ! Hélas ! » dont Écho, tapie dans l’ombre transporte ses paroles, « Hélas ! Hélas ! » .

Sa fin

Narcisse écho inconscient

La fin est là. Il se transperce la poitrine d’un poignard, son sang s’écoule dans la terre, où poussera un narcisse blanc à corolle rouge. Ses derniers mots seront : « Ô toi, jeune homme que j’ai vraiment aimé, adieu ! ». La tragédie de Narcisse a été de succomber à son chagrin tout en se réjouissant de son tourment. Il sut du moins que son autre moi lui serait fidèle, quoi qu’il arrive.

Nous pourrions nous bercer sur les traces de Shakespeare quant à la réplique d’Hamlet, https://www.thomasrogerdevismes.fr/2014/07/etre-ou-ne-pas-etre-hamlet-acte-iii-scene-1ere-william-shakespeare.html . Comme aussi, plonger dans l’ouvrage d’Oscar Wilde : Le portait de Dorian Gray.

Mythe patrimonial

Ce mythe pose 2 thèmes principaux à l’existence de l’Homme : la possession, la mort. C’est dans cette direction que s’engage la lecture ci-dessous. Sachons toutefois maintenir notre esprit en éveil face aux subtilités tel que les arcanes de la fidélité ou encore les marques symboliques. Soyons précieux et libres face à ce patrimoine qui s’ouvre à nous, avançons pas à pas.

1ère période

Un héritage lourd à porter

La vie de Narcisse commence par un viol mue par l’eau, l’eau avec laquelle il y croisera sa fin. Sans s’appuyer trop avant sur la symbolique de l’eau, la mère fait appel au devin qui délivre une terrible prémonition au fils :

« Narcisse vivra très vieux à condition qu’il ne se regarde jamais ».

La posture de Narcisse

Narcisse se montre arrogant, impétueux, orgueilleux, il se fait fi d’autrui. Il se fige, reste bloqué sur son image, sa jeunesse, il vit le moment présent sans empathie, il est Le Centre. Son état d’être, le sujet, est lui, son « ego », son « moi », les autres sont ses faire valoir, des choses. Les notions d’état d’esprit, d’état d’âme n’occupent pas son paysage existentiel. Les portes de son subconscient, son âme se ferment à double tour.

2ème période

Sa rencontre avec Écho

Écho aspire à frotter les réalités : du désir, de l’amour, la rencontre, la dualité. Cette scène mythologique est capitale car Écho représente la conscience et sa petite voix intérieure. Cette voix, Narcisse l’entend mais il refuse, Il est dans sa bulle narcissique. Cependant cette voix pourrait ouvrir une porte sur son inconscient et alléger le poids de son héritage. Un blog sur ces mises en situations ordinaires et toxiques : https://osmose-montpellier.fr/2019/12/25/jeu-du-chat-et-de-la-souris-relation-amoureuse/.

Écho est dans le rôle du signifiant, « l’agent » qui arrive de l’extérieur afin d’émettre les échos des profondeurs du psychisme. Narcisse ne l’entend pas ainsi, il refuse, il porte la crainte d’être possédé, car pour lui, possession rime avec l’issue unique : la mort. Chapitre ontologique à lire : https://osmose-montpellier.fr/2019/04/26/la-trinite-energies-sources-et-ressources/ . Narcisse est un bellâtre sous l’emprise de son héritage.

« Je mourrai plutôt que d’être à toi » …. « être à toi »

3ème période

La dualité

Narcisse sort de sa grotte égotique après avoir refusé les rencontres du féminin, du masculin, il s’épanche à l’amour. Cependant cette ouverture de cœur se vit dans l’envoûtement et les stigmates de ses déboires passés ce qui le conduit à l’échec. Le temps passe, Narcisse refuse ses dualités existentielles, il ne transcende pas son vécu, il tourne en « boucle ». Alors, il devient sa propre victime et plonge dans les abîmes de ses tourments. Héritage de sa mère, ses origines ?…https://osmose-montpellier.fr/2022/09/18/faire-le-deuil-clefs-des-3-a/

« Comment supporter à la fois de posséder et de ne pas posséder ? »

La vérité de Narcisse, son miroir

« Ô toi, jeune homme que j’ai vraiment aimé, adieu ! »

Oui, Narcisse reste fidèle à lui-même, son miroir, cet objet symbole de possession. Ce personnage est honnête, sincère, ne change pas. Il existe par son état d’adonis et en réalité sa jeunesse l’accable car elle plie sous la prémonition. Narcisse a soif, soif d’être un Tout Unique en advenir mais sa fin tragique le montre : c’est une victime. Ce mythe nous présente un sujet simple, vulnérable et pathétique qui ne fait pas de compromis avec l’ego.

Patrimoine sociologique

Une histoire simple au premier degré, cependant, notre vocabulaire s’est emparé de l’adjectif narcissique sous des applications posturales complexes. Les rôles narcissiques sont riches en duplicité et prompts aux transferts toxiques.

Narcisse nous adresse un défit de qualité : Que puis-je apprendre de moi par l’autre ?

Dans son propre rôle, Narcisse est niais, non toxique, pour autant il va habiter notre inconscient collectif sous plusieurs traits. Ces traits vont faire l’objet de mises en scènes fortes de situations ordinaires, cependant très révélatrices. Notre collectif transpire le narcissisme, c’est à découvrir dans l’épisode 2 : https://osmose-montpellier.fr/2022/11/10/le-narcissique-en-scene/

Narcisse

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Jonas, le prophète

Jonas, le prophète, signe des archétypes grâce auxquels nous sommes accompagnés dans notre inlassable conquête de nous même. Ces archétypes portent l’écho, enlacent : l’inconscient – le conscient, le non accompli à l’accompli, le féminin au masculin. Le monde occidental réunit les textes de : la Bible Hébraïque, l’Ancien Testament chrétien, le Coran, où le prophète Jonas est cité. Cette étude se dessine en résonance avec la tradition juive afin d’explorer les modèles et spécifiquement l’exil de Jonas avalé par le Grand Poisson. L’ontologique et le psychique sont en corps à corps, ils nous conduisent à saisir la richesse des épreuves illustrant les passages de l’ombre à la lumière .

Ceci peut aider le lecteur à distinguer les congruences, des duplicités entre les vérités de l’individu et du collectif. La passation actuelle s’ancre sur les espaces vrais entre transcendance et immanence où les actes posés peuvent trouver l’Esprit. Peaufinons, donc, ici, le : « va vers toi » avec Jonas puisque notre cheminement est d’équilibrer ce qui fait ancrage et vérité en nous.

Décryptage sémantique

Puisque j’ai choisi de traduire le mythe de Jonas par la dialectique hébraïque, il est incontournable de définir les mots. Cette rubrique se veut didactique pour ainsi se familiariser aux sens des termes et leurs associations. La perception en sera plus claire pour la lecture des chapitres suivants. Une précision essentielle quant à notre sujet, il s’agit de placer l’Être en tant qu’Homme. Nous élargissons donc les notions du féminin et masculin, pour cela voyons, donc, l’homme constitué de ces deux polarités. Dans ce décryptage sémantique, je n’aborde pas la signification particulière des lettres hébraïques cependant certains mots ou termes hébreux demandent un éclairage.

Le féminin

Nous apprécions le féminin suivant le terme : le pôle féminin de l’être, ce faisant, il représente l’inconscient, l’ombre. Ce pôle féminin réside dans la matrice d’eau, le ventre, il assure la gestation du « Fils » divin. Selon le vocabulaire hébreu, ce féminin incarne le « non » accompli, celui-ci est un espace infini, voilé, peuplé d’énergies potentielles. Ces énergies gravitent autour du noyau fondateur de l’être. Si ce pôle demeure abandonné (l’inconscient) à lui-même, non visité du pôle masculin, il végète, il ne s’incarne pas.

Le masculin

Le masculin de l’être, lui, est le représentatif du conscient. Ce pôle mâle, dit « accompli », réside dans la matrice de feu, la poitrine. Nous commençons à percevoir la lecture : dès lors que le féminin, le « non accompli », l’inconscient se retourne, mute vers le pôle masculin alors l’être croît, il s’incarne en « Fils » divin. L’ombre devient lumière, c’est le passage de la connaissance. Tout homme ou toute femme dont le masculin n’est pas visité du côté féminin en conscience restent à l’état horizontal. Ce sont des sous-hommes sans transcendance humaine, ontologique.

Fils divin

Le fils se révèle être le « principe », la « semence » divine déposée en notre être. Le Fils est, avec l’Esprit, le noyau fondateur de l’être. L’Esprit est une puissance d’amour infini qui nous est donnée pour faire croître le Fils, celui-ci dit : « Je suis la vérité ».

YAHWEH

YAHWEH s’écrit YHWH dans les textes hébreux car ils ne comportent pas de voyelles. Nous sommes dans l’immersion hébraïque, YAHWEH signifie : le Seigneur, le Divin, le Verbe. C’est une puissance infinie qui seule ne peut s’éveiller. Le Seigneur, YAHWEH donne l’ordre divin, le Verbe et c’est en reconnaissant et acceptant ses énergies qu’Élohim insuffle le Faire.

Élohim

Quant à Élohim, il est le deuxième acteur, il est le Faire. Il est Dieu, Dieu le Père. Ce Dieu, Élohim habite tout individu, dès lors que la conscience s’ouvre à cette présence, l’étincelle, le divin sublimé. Je reprend une phrase d’Annick de Souzenelle afin de souligner la profondeur du faire associé au principe du retrait :

« Dieu se retire pour faire » – Dieu se retire pour que l’Homme croisse dans un « faire » divino-humain, c’est à dire dans une dynamique que déterminent deux pôles qui ne cessent de se rechercher, l’un en l’homme, en son noyau fondateur, YHWH, l’autre en l’époux divin présent dans l’absence de son retrait, Élohim. Ceci est un passage crucial dans l’ouvrage : « Nous sommes coupés en deux » https://www.decitre.fr/livres/nous-sommes-coupes-en-deux-9782354900229.html; et Jonas avalé par le Grand Poisson va nous conduire vers ces perceptions.

Prophète

Le prophète est l’Homme qui se sait entouré par Dieu. Jonas, le prophète, porte la dimension archétypale de la traversée d’un désert minéral où, là, s’avancent les démons mais aussi les anges.

Histoire de Jonas le prophète

Yahweh ordonne à Jonas de se rendre à Ninive et de prophétiser sur la ville. Ville dont l’inconscience est parvenue à son comble. Mission impossible, pense Jonas. Terrifié par celle-ci, il se détourne de l’ordre divin et s’enfuit dans une direction opposée. Il s’embarque pour Tarsis. Une fois en mer, une tempête se lève et met l’équipage en péril. Sur l’embarcation, les marins tirent au sort le « responsable », c’est Jonas, il sera alors sacrifié et jeté par dessus bord. L’instant qui suit la tempête se calme. Jonas, lui, est avalé par le Grand Poisson.

Il restera 3 jours et 3 nuits dans le ventre du Grand Poisson puis sera rejeté sur le rivage. Jonas sauvé part à Ninive accomplir sa mission initiale. Cependant durant cette même période les habitants s’étaient repentis et ce retournement suffit à Élohim. La destruction de la ville a été évité. Le prophète Jonas, les habitants de Ninive ont su convoquer leur Esprit et ont reçu la miséricorde. Ils sont passés de l’ombre à la lumière.

Jonas résilience mensonge

Jonas face à son égo, les archétypes, la psyché

Jonas est prophète, il sait répondre à l’ordre divin, répondre à l’alchimie du passage de l’ombre à la lumière. Il sait unir, accueillir Élohim, son Dieu, faire le divin en lui. Cependant face à cette mission, par laquelle il doit intégrer de nouvelles énergies, il est prophète, il sait, mais il refuse. Cette mission touche son égo, il est confronté à une tâche trop grande. Alors, il fuit, il est en impuissance d’unir YAHWEH – Élohim. Jonas est convoqué à refaire du fruit, le « Fils » divin, il doit « se » mourir pour « se » renaître. Dans ces instants, son parcours est de puiser au cœur de la matrice des eaux, son côté féminin où s’agite sa part d’inaccompli. Ce côté où siège l’essor du principe, noyau fondateur, Fils Esprit en devenir. Ceci va le conduire à se connecter aux démons et aux anges.

Ninive, l’ombre de Jonas

Ninive symbolise l’intériorité de Jonas, elle est sa « grande ville » intérieure. Quel est le propre de cette mission que refuse Jonas ? Que nous dit-elle de lui ? Par elle, il est instamment prié d’aller vers lui-même, il doit intégrer une nouvelle verticalité. Cette verticalité, il la pensait comme acquise. Ce sont ses parts de doute, de fragilité, de peur, d’orgueil qui le submergent, il est face à son inconscient. Il se trouve acculé à la fuite, il refoule ses démons intérieurs, son ombre, ses épreuves.

Ce Jonas, donc, refuse Sa Vérité et se cloître dans sa pauvre petite vérité ! Il refuse les fausses notes… https://osmose-montpellier.fr/2022/03/31/chemin-de-vie-ses-fausses-notes/. Nous sommes du reste tous comme Jonas, liés à nos illusoires vérités !

Carl Gustav Jung distingue et affine cette notion de l’ombre et indique qu’elle est tout simplement l’inconscient dans son entier ! Il attire notre attention à séparer ce qui fait sens intérieur personnel face aux velléités des vérités collectives… L’ordre divin accompagné du Faire est très distant du collectif et n’en prend pas le chemin.

Je transcrit l’observation de Jung, traduite par Annick : « Il affinait (CGJung) sa définition de l’ombre en montrant qu’elle se construit à partir de qualités personnelles que ne peut admettre le collectif. Elles se trouvent ainsi refusées, refoulées, et jouent en négatif à l’insu de la personne. Il semble aussi que ces qualités personnelles sont parfois rejetées par un moi insuffisamment construit et donc assujetti au collectif. Il s’agit de l’égo lié à l’âme – groupe animale humaine, qui n’a pas fait ancrage. Ou du moins pas fait suffisamment ancrage dans le noyau divin, personnel ».

Jonas avalé par le Grand Poisson

L’épreuve de Jonas ne peut se réaliser sur terre. C’est, donc, dans la matrice d’eau, le ventre du Grand Poisson quelle aura lieu. Cet exil dans cette matrice du féminin ouvre à Jonas l’accès à l’information, aux énergies de l’arbre de la connaissance. Jonas va trouver sa verticalité. Il lui faudra 3 jours et 3 nuits pour intégrer son divin, son fils intérieur, faire de l’accompli, du conscient. Il va trouver dans son retrait l’espace du Verbe et du Faire. La résonance entre en lui, celle de l’Homme avec son identité divine YAHWEH et Dieu, Élohim. C’est cette partie de l’inconscient de Jonas qu’Élohim invite son prophète à nommer et à « avaler ». Ainsi il peut agir, rayonner, prophétiser à nouveau, son égo a lâcher son emprise. Le souffle par l’esprit est présent. Le noyau fondateur a donné son fruit, l’Esprit Saint, l’Amour.

Daleth, la porte

Jonas est alors rejeté sur le rivage, désormais il fait du sec, la matrice de feu. L’exil de Jonas l’a conduit au delà car il atteint la matrice du crâne, du Saint NOM. Les 3 jours et 3 nuits sont en écho avec Jésus dans la matrice du Golgotha, ceci est le signe du Ressuscité. Jonas a passé les épreuves de ses démons intérieurs et entendre ses anges gouverneurs. Ce sont les passages de la lettre Daleth, elle signifie la « porte ». Cette lettre nous traduit dans la mystique juive avec la symbolique de Daleth, que nous avons des portes à passer. C’est-à-dire que nous avons à naître en nous-mêmes à des états de conscience différents.

« Va vers toi »

J’espère de tout mon cœur que cette approche du divin, du spirituel fasse écho auprès de vous. J’ai eu la chance de découvrir les travaux d’Annick de Souzenelle en 2009 et depuis lors mon intérêt pour ce que je nommerai la spiritualité libre, humaniste n’a cessé de croître. Ces ouvrages se lisent et se relisent et font à chaque fois émerger de nouvelles joies.

Si, je peux résumer cette étude de l’ouverture à l’Homme ontologique, je note ma première base ressenti de la trinité comme ce qui suit : Le noyau fondateur dont le fils divin est empli par l’esprit de joie et d’amour. Ce noyau fondateur, unique en chacun de nous « s’osmose » avec le côté féminin et le côté masculin en chacun de nous. Ce qui nous relie, c’est notre soif de connaissance, de conscience, de vérité.

Y aurait-il un dilemme entre la vérité et le mensonge ? Je suis assez amusée car je constate que très inconsciemment, le blog précédent résonnait sur le mot mensonge et celui-ci informe sur la vérité. Il en revient à vous de tirer vos fils https://osmose-montpellier.fr/2022/06/12/vibrations-du-mensonge/

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Vibrations du mensonge

Le mensonge diffuse des vibrations aux fréquences bases où s’installent duperies, trahisons, névroses. C’est par le biais de mises en scène en mode vie privée qu’une lecture analytique, psychique cherche des clés. Je me garde d’aborder le collectif cependant je réserve au lecteur d’appliquer ses propres copié/collé… Pinocchio est un sujet double, connexe à la duplicité du je. L’histoire nous le présente sous deux phases d’incarnations. Dans la première étape, il est fait de bois puis devient un être de chair. L’analogie entre bois et chair : la matière, exprime la naissance de l’Être par son esprit. Nous y voyons le contraste entre l’avant et l’après, l’incarnation d’un : Je suis. Sans qu’il en soit question à l’époque, en 1881, Pinocchio incarnait la résilience. Pour notre plus grand plaisir, nous allons voyager dans la mixité du monde des bascules entre imaginaire et réel.

5 mensonges des temps modernes

1 – Mensonge partenaire

Je suis à l’aise dans cette séquence du mensonge partenaire puisqu’il est question de ma mère. En effet, lorsque que ma mère se trouvait devant une situation sans correspondance avec ce qu’elle souhaitait alors elle la transformait. Par ses mensonges elle n’avait de cesse de fuir les réalités afin de vivre dans son monde imaginaire. Elle faisait en sorte d’y faire entrer son entourage. Pour moi, alors, je voyais le monde des adultes comme un spectacle. Un monde où vibraient mensonges et fausses complicités . Ma mère excellait dans cette voie et trouvait toujours une victime pour endosser ses manquements, ses fuites, ses peurs. Ce type de comportement est toxique tant pour l’auteur que pour le récepteur. La recette sera de prendre possession des faits afin de dimensionner l’effet miroir en œuvre. C’est en refusant d’accuser réception que la libération prend place.

J’ai donc su, ressenti très jeune, sans savoir y déposer les mots d’aujourd’hui, qu’il y avait quelque chose qui clochait. Ce quelque chose est de constater que ma mère refusait le réel avec les soubresauts de son inconscient qui la submergeait. Elle refusait en bloc la réalité du quotidien. Ma chance dans tout cela est qu’elle m’a ouvert la porte de la conscience. C’était une femme intelligente, drôle et savait être semi consciente de sa part inconsciente. Elle avait sa formule favorite : « Je ne ment pas, je transforme la vérité ». Elle a donc contribué à m’ouvrir la porte de la pensée profonde. Merci Maman.

2 – Mensonge en conscience

Les vibrations du mensonge en conscience portent le fruit de la capacité d’adaptation. C’est faire un usage soft et serin de l’empathie, en mode : Un peu mais pas trop ! La scène classique est d’être confronté à un « conflit » d’énergies, des vérités en oppositions. Très simplement lorsque le courant ne passe pas. Les vibrations sont antinomiques et se convoquent naturellement dans les scènes du quotidien. La technique est d’être en capacité de faire une réponse qui s’oppose à nos valeurs. Nous nous transformons en menteurs et ceci en pleine conscience.

C’est l’effet boomerang : Je réponds, je ment et ainsi je me dégage de toutes empruntes toxiques, accusatrices, polluantes. Ce mensonge fait du bien, il permet le nettoyage, il assainit face à l’idiotie ou la vindicte. L’art de ce mensonge consiste alors à être en conscience et ouvre à la pratique du détachement. Ce pourrait être la réponse : « Oui, mais bien sûr ! », je te répond oui tout en pensant non. Pour information : Dans les tuyaux à venir un article : Deuil phases des 3 A, où je proposerai mon approche et analyse du deuil sur la base des 3 mots clés : Accepter – Accueillir – Amour… Inscrivez-vous à la newsletter, afin de suivre l’information 😉

Résilience mensonge déni

3 – Mensonge déni

Tout en crescendo, le sujet du mensonge s’épaissit. Après les douceurs des 1 et 2 où le climat exprimait un ordre pseudo donnant donnant, nous allons passer dans le dur. Le cas du déni pur est tout autre. Concernant la première attitude à adopter, il sera essentiel de trouver ses repères dans le contexte de la rencontre. Une question se pose alors : Où est ma place ? Le mensonge incrémente le déni en conséquence il témoigne de l’état psychique de l’acteur. Je choisi l’usage d’acteur à dessein car ainsi je souligne la notion du double, du jeu de rôle. La typicité des personnes qui mentent et sont dans le déni est qu’elles sont malades. C’est une relation directe de causes à effets.

J’opte pour le terme malade afin d’exprimer le désordre et le dysfonctionnement psychique. Il va de soit qu’une panoplie de mots psy bien référencés se charge de classer les cas graduellement. Je ne suis pas dans ce rôle là. L’objet, ici, est d’ouvrir notre regard sur l’environnement et d’y faire face avec conscience et bienveillance. Cette « maladie » ouvre les portes de l’idéalisation et la déconnexion au réel. Ces personnes entrent dans la coutume du mensonge et peuvent conduire l’entourage à les accompagner. La précaution sera de savoir jusqu’où nous cautionnons ? Et, où sont nos valeurs essentielles ? Est-il nécessaire, à titre individuel d’y perdre son âme ? Cette vidéo, de mon cru, sur le déni : https://www.youtube.com/watch?v=qyQvsR1z_Tk

4 – Mensonge manipulation

Attention, prudence, nous entrons dans une zone de turbulences ! Le caractère de ce mensonge porte une direction spécifique puisqu’il s’approprie la personne, il la nourri de l’intérieur. Ces personnages se mentent à eux même mais par l’aval d’un système éducatif favorable à ce type de déviances. Grâce au concours d’un contexte favorable dés l’enfance, ces gens se cultivent d’une toute puissance écran et deviennent des schizophrènes. Dès tout petits, ils s’accoutument à la duperie, la trahison, l’humiliation, l’orgueil, la vanité, l’imposture et habitent leur vérité. L’emprunte de telles personnes est le besoin de contrôler, posséder, mentir et manipuler afin d’arriver à leurs buts, leurs fins. Ces gens sont démoniaques, dotés d’une intelligence froide, muent par la perversion des vertus : jouissance, puissance, possession. https://osmose-montpellier.fr/2019/04/26/la-trinite-energies-sources-et-ressources/

Qu’en est-il des gens d’en face, les proies, les victimes ? Qu’en devient-il de ces victimes prêtent à se soumettre, se faire manipuler, entrer en dépendances ? La soumission, la dépendance ne peuvent se confondre avec l’obéissance. Certes l’enfant obéis aux adultes car eux sont présents afin de protéger, nourrir, transmettre. A ceci près qu’il existe une limite ténue où parfois peut de glisser un mauvais esprit même sans intention directement néfaste. Il peut naître alors un bourreau et une victime. Cependant pour une mise en garde factuelle, force est de constater : Pour qu’il y est un bourreau, il faut qu’il y est une victime « disponible ». C’est alors une fabrique du consentement. Comment s’extraire ? C’est simplement en prenant conscience de son libre arbitre et écouter son enfant intérieur, son ressenti, son intuition. Ceci consiste à savoir dire : « Non« , se faire confiance et veiller à choyer son environnement avec de bonnes vibrations.

5 – Mensonge de l’élastique

L’élastique est cette matière qui se tend et revient, ceci nous parle. Cependant, avant d’exploiter le retour, commençons par aborder l’histoire à son début. Car ce mensonge est le spécialiste du sabotage, de la frustration perverse. Visualisons donc une laisse de chien tendue ou souple. Dans les faits, c’est comme un conte : « Il était une fois des partenaires heureux avec des projets, des promesses. Et pourtant, les promesses ne sont pas tenues, les projets ne se réalisent pas ». Dans ce type de narratif, élargissons les visuels de références sur le court et le long terme. Les exemples ne manquent pas, je prends deux types, temps court : « C’est moi qui achète le pain, demain » ; temps long : « Nous voyagerons un jour en Norvège ». Et, oups, le pain est oublié, le voyage n’a jamais lieu. Nous sommes face à l’acte manqué qui en réalité est un acte réussi.

L’auteur principal tient cette laisse imaginaire avec laquelle il croit contrôler, ceci inconsciemment, son partenaire. En réalité, il est profondément ancré dans une dérive du contrôle, héritée de son système éducatif. Sous couvert de protection, les parents dictent interdits, devoirs d’obéissance, moyennant la garanti du statut, de l’amour et la sécurité. Une confusion s’installe entre : Ce qui émane de la bonté et ce qui est nuisance. . La marque de fabrique, pour ces enfants, consiste à s’habituer au collier, la laisse et favorise l’aliénation mentale. Ces enfants à l’âge adulte deviennent pervers d’eux même, ils sont, alors, leur propre bourreau. Afin de fuir cette dérive perverse d’automutilation, l’adulte va tisser, reproduire ces situations auprès de son partenaire. Il va donc au gré de son insu mentir et manipuler l’autre. Il louvoie avec la culpabilité jusqu’à ce que l’autre s’en échappe et s’en libère.

Jonas résilience mensonge

Vibrations de la résilience

Dans tout conte, mythe, nous sommes en face – à – face avec une morale. Nous avons à loisir de comprendre et d’entrer en résilience, tourner la page. Nous pouvons écrire de nouveaux chapitres de vie. Apprenons à nous débarrasser et gérer ces situations en creux. Sachons saisir et choisir notre environnement. Les biais cognitifs d’une certaine catégorie de personnes peuvent nous servir de terrain de jeu. C’est par la connaissance et l’analyse que le libre arbitre s’émancipe.

Résilience de Pinocchio

L’histoire de Pinocchio pose l’accent sur un avant, un après, ceci passant par de grandes métamorphoses. D’une marionnette de bois articulée il va, grâce à l’esprit, l’amour de son père devenir un petit garçon. La symbolique est de quitter l’état d’objet et d’être reconnu petit homme grâce au verbe, à la parole. Cette parole procure à Pinocchio la joie d’exister et d’aller à la découverte de la vie, du monde. Cependant il est marqué d’un handicape dès lors qu’il ment son nez s’allonge. Le nez représente la conscience. Ces épreuves de mensonges répétitifs sont les apprentissages des transgressions, duperies. Pinocchio doit trouver la voie du milieu. Il va se perdre dans les méandres des interdits, cependant sans jamais être dans le déni grâce à son nez . Il s’égare, se perd, Geppetto aussi, ils vont devoir aller à la quête de leur fils intérieur.

La rencontre avec le fils intérieur se manifeste par ce passage au creux du ventre de la baleine. Le père et le fils se retrouvent. Chacun d’eux a affronté ses épreuves, en écho avec leur place respective, celle du père et du fils. Ces retrouvailles dans le ventre de la baleine symbolise la résilience sur le plan psychique, analytique. La dimension spirituelle s’embrasse avec le prophète Jonas en Israël. Jonas intègre son ombre, il mute… Nous avançons alors vers les vraies dimensions spirituelles humaines où nous ouvrons notre cœur à la joie. https://osmose-montpellier.fr/2022/07/11/jonas-le-prophete/

Sens de la conscience

En guise de pont, je choisis un passage de l’ouvrage de La Boétie, Discours de la servitude volontaire https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_de_La_Bo%C3%A9tie . Je dépose ma pierre à l’édifice : La conscience vibre au rythme de la connaissance, c’est une façon de couper les ficelles du pantin.

« …Être nuit et jour après pour songer à plaire à un, et néanmoins se craindre de lui plus que d’homme du monde ; avoir toujours l’œil au guet, l’oreille aux écoutes, pour épier d’où viendra le coup, pour découvrir les embûches, pour sentir la ruine de ses compagnons, pour aviser qui le trahit, rire à chacun et néanmoins se craindre de tous ; n’avoir aucun ni ennemi ouvert ni ami assuré… »

GF Flammarion, page 170

MERCI

Face – à – face

L’égo s’exprime, ici, en face – à – face sur les prismes de la séduction en duo avec la jalousie. Chronique de la pertinence ou l’impertinence en psychologie afin que chacun puisse tirer les fils de la prévenance du cœur.

Promenons-nous dans les méandres des séductions et démasquons la jalousie hybride. Nous allons progressivement séparer le bon grain de l’ivraie et nous nous donnerons pour mission de débusquer le cheval de Troie.

Des séductions duelles

Lorsque nous pensons séduction, nous visualisons des personnes rayonnantes, charismatiques, solaires. Ou, et cela incombe à tout un chacun, nous sommes séduit par un petit quelque chose de singulier auprès d’une personne. Notre sujet est d’éclaircir deux types de séductions afin de déterminer si l’échange, la mise en relation entre personnes est bienséante ou malveillante. C’est en identifiant les types de comportements et des inter actions produites qu’il nous sera possible de dire : Eurêka ! Nous ciblons deux types d’énergies par le biais d’un duo : séduction saine ou toxique. Ce face – à – face est le centre de notre thème afin d’être lucide sur les desseins d’impostures relationnelles.

Séduction saine

Pour ce type de séduction dont disposent certaines personnes ; il se remarque car elles ont un talent naturel à entrer en communication. La nature des échanges se caractérise par la bienveillance, la courtoisie, l’empathie. Il est probant que ce sont des personnes dont l’égo a un grand besoin de plaire et d’être aimé donc leur aspiration profonde est d’unir et réunir. Nous pourrions parler de l’intelligence du cœur. Sur un plan énergétique, les échanges sont fluides avec respect sans jamais être dans l’invasion. Cette séduction prône la sincérité, l’authenticité, le bien vivre ensemble.

Séductions toxiques

Ces séductions avancent masquées, elle sont empreintes d’un double jeu parfois difficile à déceler, à quantifier. C’est pourquoi trois rubriques aiderons à dissocier les postures. Je choisis de les nommer : le ring, la star, la comédie. Pour rappel, notre objectif est de démasquer le cheval de Troie.

Le duo sur le ring

Le ring, cette métaphore nous indique un match, un combat où les partenaires se confrontent. Dans un contexte de séduction c’est par la joute verbale que des intellects vont s’unir. Sous ce prisme de séduction observons qu’un duel se joue. Le mental sublime et la compétition des savoirs et pensées s’émoustille, ce sont des occasions de pleine jouissance. Il existe le risque d’entrer en permanence en compétition avec l’autre et soi même ce qui entraîne les individus dans les nimbes de Narcisse.

La star et son univers

La première marque de fabrique de la star est qu’elle éclipse tout le monde même si elle ne rayonne qu’avec une cour. Ce type de séduction se manifeste par des signes éloquents comme : la vanité, l’arrogance, l’exubérance, l’intelligence, des côtés despotiques. Ces atours peu attirants devraient faire fuir et bien non, au contraire ! N’oublions jamais que la séduction masque, gomme tout comportement rationnel car la séduction irradie. Ces personnes sont dépourvues d’empathie, au caractère froid, au mental rigoriste. Le cerveau gauche est en surchauffe ;). Nous y retrouverons les élites, les dirigeants, les gourous. La star brille et se régénère au travers de son univers où tout est codé, quantifié, balisé. Il existe donc des milieux où tyran-star-gourou et esclaves s’auto alimentent dans une harmonie parfaite. Des dommages majeurs sont créés par ces types d’individus comme l’aliénation de la pensée d’autrui. L’autre devient une victime manipulable. Nous penserons puissance, imposture.

La comédie humaine

Cette séduction meuble notre quotidien et bien mal acquit celui ou celle qui ne s’y est pas laissé prendre. Il suffit de jouer à l’observateur ++ entre les sujets : émetteur – récepteur. Cherchons à comprendre les mécanismes. Ces personnages prêts à toujours plus d’exubérances ou d’assurances tentent de cacher une forme d’impuissance. Ils déclenchent une frustration inconsciente en la présence d’un autre qui, lui, détient ce qu’ils désirent. Que cherchent ces personnes ? Elles sont en quête de se lier aux vibrations, l’énergie, la lumière de l’autre. Ces gens sont des prédateurs, ils captent et aspirent l’originalité, la singularité du partenaire. Ils n’agissent que pour leurs intérêts et sont déconnectés de leur âme. Ils se jouent une comédie en toute inconscience au dépend d’autrui. Face à ce type d’usurpateur il est vivement conseillé de résister aux transferts car il mettra tout en œuvre pour faire douter sa proie.

Une pépite de 2005 où tout est dans le titre : « L’autre c’est moi » . Ce spectacle de Gad Elmaleh est son meilleur selon moi. Il s’écoute comme une lecture de face – à – face aux multiples visages. régalez-vous. https://www.youtube.com/watch?v=vPeqF7Cvz9g

face à face

Jalousie

Nous y voilà après cette exploration des séductions, nous allons débusquer le schéma jalousie, lequel pollue l’environnement relationnel. D’où cette métaphore du cheval de Troie celui ci évoque la part sombre et masquée de l’individu. L’origine de la jalousie est souvent un clonage éducatif puis ceci s’accentue dans notre monde consumériste abreuvé d’images aux effets miroirs désastreux. Lorsque la jalousie passe par le prisme de la séduction toxique, elle condense le libre arbitre du partenaire. La notion de possession devient envahissante sur tous les plans au détriment de la création, c’est la dénégation, l’entropie. Si des relations humaines sont maltraitantes, poussent aux divergences alors il en revient à chacun de nous d’être vigilant et ouvert sur l’éveil du cœur. Apprenons à identifier et dire non aux situations toxiques. Échangeons, partageons avec des personnes qui vibrent sur nos fréquences avec de belles énergies.

En complément, vous pouvez consulter ces articles : l’un sur la jalousie approchée différemment puis un sur la trinité. Je suis sur les énergies qui rassemblent pour se faire je pense que le fruit et de trouver dans le duo les voies harmoniques de la trinité. https://osmose-montpellier.fr/2019/10/15/jalousie-psychologie-imposture-controle/

https://osmose-montpellier.fr/2019/04/26/la-trinite-energies-sources-et-ressources/

MERCI

Émotions – Douance

Le monde moderne dicte : Les émotions dérangent, parasitent le mental mis à par dans l’expertise de la douance. La conclusion binaire est si l’on souhaite un mental qui fonctionne bien alors il faut se couper des émotions. Le mental heureux est né, il peut désormais arbitrer, jauger, juger, gérer. Mais, alors, comment peut-on parler des émotions ? Sont-elles utiles ? Où les placer ? La solution est trouvée avec la sémantique et la boîte à diviser, parquer et pour parachever le travail les experts en détiennent les clefs. Les catégories sont créées, le référencement classe, ordonne : la douance, les hyper sensibles, les hauts potentiels… Le tour est joué des colonies d’humains sont désormais gérées par des experts. Alors, STOP, ouvrons, ici, une parenthèse du cœur tout en passant par l’origine, les connexions, le sens. Je vous offre un regard d’opposition critique.

Hippocampe, mental, le chassé-croisé ?

psychologie émotions douance résilience

L’hippocampe

L’hippocampe est une des parties les plus importantes du cerveau humain du fait qu’il est lié aux fonctionnements de la mémoire. Hors qui dit mémoire, dit souvenirs et par voies de conséquences dit émotions. L’hippocampe est un gardien, il veille à notre santé mentale. Il intervient dans la formation des souvenirs autant épisodiques qu’autobiographiques à partir des expériences que nous vivons. De plus, il a la capacité de générer de nouveaux neurones et de nouvelles connexions neuronales tout au long de son cycle vital. L’émotionnel est un facteur clinique fondamental à étudier avec ou sans douance.

psychologie mental émotions résilience

Le mental

Le mental orchestre les actes du présent. Il est le gouverneur de notre quotidien, il dégage un état d’esprit, un état d’être et cela se voit. Le mental incombe à la psyché et plus spécifiquement cela englobe les manifestations conscientes et inconscientes https://fr.wikipedia.org/wiki/Psych%C3%A9_(psychologie). La démarche des experts a produit des percées capitales face aux découvertes de la douance, des HPI, HPE, des zèbres. Cependant ces modes de diagnostiques participent aussi à une forme de marginalisation où nous observons le cloisonnement par la différence.

La résilience, le cœur, l’harmonie

âme coeur résilience

La résilience

Auprès de chaque individu, il ne se focalise pas une résilience mais un processus de résiliences successives. Face au trauma, la résilience s’invite car celui-ci est le plus visible, il prend toute la place et rend amnésique. C’est par le processus d’appropriation de l’histoire sous l’égide de micros souvenirs avec lesquels la résilience jaillit. La vraie nature naît. Il devient fluide de se familiariser avec ses émotions afin qu’elles éclaircissent les particules sombres. Dans la mythologie grecque Œdipe roi, aveugle, marche accompagné d’Antigone, sa fille, pour trouver la lumière intérieure. Il est en résilience et transmet à sa chaire héritière. Ce processus de résilience passe d’une douance 20 à 47.

psychologie émotions douance résilience

Le cœur

Le cœur parle d’amour. Choisissons nos émotions amoureuses, élevons nous à la douance du cœur. Nous sommes plongés dans un monde de post modernité où nous avons à saisir ce qui nous nourrit en profondeur. Nous sommes dans l’ère de la spiritualité. Cette spiritualité parle d’enchantement, de joie, de paix intérieure, d’harmonie, c’est le cheminement vers l’éveil. https://osmose-montpellier.fr/2020/02/20/ame-efflorescence-quantique-eveil/. L’ère de la spiritualité n’est pas de donner les pouvoirs aux gourous puisque les réconciliations sont intérieures et individuelles. Le réel nous pousse à épouser nos dualités.

PAIX LIBERTÉ AMOUR

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