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Étiquette : détachement

Passage à l’acte et acting out

L’à-propos du passage à l’acte et acting out se livre par l’identification d’un pire et nous familiarise à ses articulations. Le repère en est l’objet du désir où s’infiltre le rapport de l’être à l’avoir. Sur ce principe c’est la rencontre du Sujet avec l’Autre d’où l’on reconnaît la place, le lieu du signifiant. La structure des relations tisse les bons liens si le passage de relai dans l’éducatif est entretenu. Le Sujet peut partir du foyer avec les annales en poche et produire une bonne dynamique ou aura à négocier avec ses coupures. Lorsque je mentionne annales, celles-ci portent sur le tribut de l’hérédité, la transmission. Nous explorons, ici, la mise en parallèle entre : Se laisser tomber et monter sur la scène, le passage à l’acte et l’acting out.

Présentation

Notre thème, s’il énonce : le passage à l’acte et l’acting out, il n’échappe à personne que vont entrer en dualité les notions vie et mort. Ce raccourci nécessite une approche subtile et nous sommes là pour saisir, comprendre, analyser. C’est pourquoi il est essentiel de débuter par la conjonction du désir et de la loi.

Désir loi

Ce concept, désir – loi trouve sa traduction dans le mythe d’OEdipe, abordé dans cette rubrique https://osmose-montpellier.fr/2023/03/14/sadique-masochiste-au-confluent-de-langoisse/. Le désir est le produit de la vie, du vivant, de la création, il s’articule sous différents traits. Le premier trait est celui de l’origine, la naissance. Cette naissance annonce qu’aucun retour en arrière n’est possible et elle s’appuie sur la perte de notre double le placenta. La perte du placenta s’accompagne de la coupure du cordon et c’est à partir de là que débute l’écheveau singulier de chaque individu. L’individu est donc confronté à la perte de son double consciemment ou pas. Et cette perte peut se coller, s’incarner à l’image de la mère. C’est pourquoi la part éducative des parents se fait essentielle concernant la place des frustrations, des interdits, des lois.

D’où, vous comprenez désormais le lien entre désir et loi, car la loi est un rappel au cadre afin d’affirmer le manque. Ce manque est crucial pour faire qu’un sujet s’accomplisse en propre, en Homme nouveau, conduit avec son hérédité. Cette articulation est fondamentale et c’est avec elle que nous, sujet, nous négocions en permanence. C’est aussi ce qui fait que la vie est riche, belle et aventureuse face aux rencontres, face à l’objet du désir.

Les actes sont le reflet d’une congruence entre instinct, héritage, situations, hasards. Cependant, il demeure une trame commune, une analyse commune qui pactise au cœur de chaque sujet singulier. Cette trame du concept désir, loi articule le parcours analytique autour du passage à l’acte et l’acting out. Pour ce qui suit c’est à des fins d’appropriations de modèles d’identifications en conséquence de quoi l’esprit s’ouvre à l’interprétation. Le mat de cocagne consiste à définir l’objet du désir en soi et comment l’Autre contribue à l’harmonie ou la rupture

Passage à l’acte

passage à l'acte suicide psychologie

Le passage à l’acte est un marqueur fort puisque nous entendons tous et toutes suicide. C’est pourquoi il est intéressant de comprendre aussi avec sa nuance : le laisser tomber opposable à : se laisser tomber. L’acheminement d’une telle épreuve émane d’un processus où l’identification des faits dévoile le terrain, les causes. Structurellement, le sujet qui passe à l’acte, se précipite, fait une bascule hors de la scène.

J’en veux donc pour trame, les deux conditions clefs : identification et confrontation.

Sur ce schéma où le Sujet se ressent être objet du désir face à l’Autre, il s’identifie, alors, à la chose, l’objet. Je rappelle que l’objet du désir est centrifuge et non centripète, le Sujet envoie son questionnement du manque à l’Autre. Concernant ce ressenti d’être l’objet du désir, le Sujet peux être confronté à une étincelle, une déception. Cette déception parfois énigmatique, inscrit le Sujet dans une perception intime, psychique révélatrice et semble être insurmontable. Ce moment de l’étincelle, la déception de trop, permet l’identification dans la confrontation. Il s’articule une mutation au cœur de la psyché du Sujet. La confrontation dresse le lieu de la déroute du Sujet. Le Sujet se sent, alors, rejeté, déjeté, hors de la scène.

Sur le plan analytique, est en cause, la représentation de la psyché, la conjonction du désir et de la loi. Dés lors que le sujet se sens rejeté, là, où, il est en rapport avec ce qu’il est comme objet de désir. Le sujet a perdu ses repères, son principe d’individu singulier puisque le monde extérieur, ce réel lui refuse.

Il se trouve 2 types de passage à l’acte : le « Se laisser tomber », le suicide ou le « Laisser tomber », le détachement.

Méthode de protection

Conformons nous au « Laisser tomber », au détachement, dès lors qu’une bascule arrive, il existe des outils, des postures nouvelles à adopter. Puisque nous avons connaissance du terrain du Sujet, voyons du côté de l’Autre, ses postures à identifier. Les marques de postures ou situations à fuir sont : le sauveur, le séducteur, la manipulation, le mensonge, la menace, le chantage. Tout ces liens et lieux toxiques sont autant masculin que féminin et non exhaustifs. La meilleure solution passe par le « Laisser tomber », le détachement. Un bon thérapeute sait faire trouver au Sujet en recherche ses opportunités de libérations.

Acting out

acting out suicide psychologie

L’acting out est en amont du passage à l’acte, lui traduit : le monter sur la scène. Dans l’acting out, le Sujet joue l’impertinence, l’audace, il cherche, il se montre. Que cherche-t’il ? Il est en quête inconsciente de l’entièreté de son manque, il va donc scruter, activer l’Autre dans l’identification de l’objet du désir. La place occupée par le Sujet est signifiante de ce que tout individu n’obtient pas la totalité de l’objet du désir, il y a toujours un reste. Ce reste est ce que chacun de nous a quitté, son double, le placenta. Ce rapport entre l’objet du désir, le manque est crucial car il permet de dénoter des comportements complexes avec la mère, la femme. C’est donc sur un plan subtil que s’articulent les relations car il a toujours des parts inconscientes à exprimer.

Cela revient à ouvrir la boîte de Pandore avec ce petit quelque chose qui reste. La religion juive sait parler de ce manque, le petit bout de chair qui est ce manque. Peu importe d’être homme ou femme, l’occident et notre culture nous imprègnent de cette marque.

Dans la pratique

Dans la pratique, que se passe t-il sur la scène ? Le sujet se montre, il tente une reconnaissance, une communion, un échange avec l’Autre. Si le sujet n’est ni écouté, ni entendu, ni perçu, c’est ça l’acting out, une tentative vaine, stérile. Car, sur cette scène il risque gros, il sort de sa zone de confort, il déstabilise. Il veut être, se découvrir avec la complicité de l’Autre, au travers de l’Autre. Le Sujet, sur cette scène, alors, joue, il joue au transfert, le transfert sauvage. Et tout ce circuit qui anime nos quotidiens ordinaires est le courant principal de l’élucidation du désir inconscient. Il demeure la question : Comment combler le manque ?

Je pense, et cela n’appartient qu’à moi, mais, je pense au conte de la petite sirène d’Andersen. Je trouve que cette petite sirène brave les étapes acting out puis du passage à l’acte. Ceci en est ma lecture, Andersen analysait les âmes à son insu déjà au 19ème siècle ;).

Réponses gourmandes

Je pense à des réponses, des conseils, pour clore ce sujet et ceci dans un esprit holistique, gourmand. La gourmandise traduit, pour moi, l’intérêt à la connaissance, le partage, la création, en cela j’emprunte 3 directions.

La première résonne comme une évidence cela consiste en son potentiel libre arbitre et sa capacité au dire NON. Ce Non se cultive et s’harmonise dans la dynamique de l’espace temps. La seconde est une référence à Lacan, il indique : Le transfert sans analyse, c’est l’acting out. L’acting out sans analyse, c’est le transfert. Enfin, sur un plan collectif et analytique, je choisis Frédéric Lordon qui exprime notre thème à l’échelle moderne actuelle. Une pépite d’intelligence au service d’une société.https://www.youtube.com/watch?v=CML76Y4CENU. La pensée analytique n’est pas sauvage, elle articule la petite histoire comme la grande.

Croisée des connaissances

Puisque analytique rime avec holistique, j’ajoute quantique, et j’aime à inviter ici Philippe Guillemant. https://www.youtube.com/watch?v=-VuDf0ydJU8. Je pense que la soif de connaissance élève les consciences, et, les domaines de connaissances ont à s’unir afin d’explorer les convergences potentielles.

MERCI

Règle du jeu, duplicité en Je

Y a t’il une complicité entre la règle du jeu et la duplicité en Je ? L’éclairage est de centrer le débat sur l’importance des mots leur ambivalence, duplicité et la mise en situation. Les mots, le langage construisent la personne pensante, sa psychologie afin d’évoluer avec son état d’être : Je. J’ai été bercé par Molière en écrivant et je le suis toujours, j’aime son humour et son espièglerie. L’art de la comédie, l’art du jeu, l’art d’être vrai dans son rôle.

A  Duplicité des mots 

Perceptions du langage

La duplicité des mots permet d’effriter les conversations avec pour conséquence : des dialogues de sourds. J’observe fréquemment des échanges verbaux où il se joue une scène de deux monologues. Les sujets se croisent, ils ne sont plus sur la même longueur d’ondes. Imaginez un arbre, chacun est sur sa branche et ne voit plus, n’entend plus, n’écoute plus l’autre. La perception du langage est subtile, sacrée car chacun, chacune parle en son JE, je suis, sa qualité d’être. Il convient donc d’être attentif à cette duplicité, dualité traduite par le sens, la perception du langage. Une liste de mots où il arrive de se perdre dans la traduction que chaque individu singulier porte dans sa perception. Le conseil est de veiller à être compris et comprendre l’autre. Jouons la même règle du jeu, harmonisons nos « je » et faisons du « nous ».

  • Détachement – lâcher prise,
  • Spiritualité – énergie – libido,
  • Attitude – position – posture,  
  • Fusion – pulsion – désir,
  •  Dualité – adversaire – ennemi,
  •  Masculin – féminin – yin – yang,
  • Divin, Dieu.

Ces 2 vidéos vont vous offrir du bonheur sur le potentiel, la duplicité, la perception du langage et son impact sur nos consciences, notre esprit, notre âme. Franck Lepage : https://www.youtube.com/watch?v=XmdRrl3-ghY&t=0s contexte contemporain, langue de bois, histoire, éducation. Michel Maffesoli : https://www.youtube.com/watch?v=9CnLLN0Tbdo traite du sensible, de la duplicité, l’âme humaine, la renaissance.

B  Règle du jeu en scène

Le théâtre

Ici, nous allons jouer et chercher. Imaginez, visualisez une situation et transposez-vous au sein d’une représentation théâtrale. Cette proposition métaphorique offre un champ de recul. L’objectif est de chercher à se positionner dans une situation par la question : Où suis-je ? Qui suis-je ? L’acteur, le public, le metteur en scène, derrière le rideau ? L’acteur émet, il est dirigé ; le public reçois, il ressent ; le metteur en scène place, il guide. Etre derrière le rideau est la position d’attente, de retrait. Puis au final se dire : je comprends, je peux, je vais, je décide, je crée l’espace et ma re-naissance. L’évocation d’entrer en scène est une allégorie de la quête identitaire.

C  La raison du Je

Naissance de la personne pensante

La raison du je est de savoir se débarrasser des scories des formes grammaticales de l’ordinaire. Je préfère proposer une étude du sens des mots comme : la manipulation, le narcissisme, le mensonge etc… Le contexte devient plus souple. Lorsque le récit commence part : Il/elle est pervers narcissique, manipulateur, c’est réducteur, l’objectivité est diluée. Le Je, qui raconte, qui se raconte est ouvert à sa duplicité, sa dualité. Il sait dire : je pense, je vois, je comprends et j’apprends enfin je suis. A l’opposé, lorsque JE raconte son trauma à travers l’histoire de IL : Il est ceci cela, alors le JE passe par l’accusation, le jugement et s’oublie, perds sa raison d’être : Je suis. La personne pensante trouve la raison par des prises de recul salvatrices. Elle ne s’apparente plus à la  position de martyre ou de juge. Les formes d’agir s’éveillent sainement. Les masques tombent et la création peut jaillir .

D  L’art dans la controverse

Reliefs et perceptions

L’art réside dans la controverse en jouant des mots et ce jeu donne les reliefs jusqu’à de nouvelles perceptions. Vous créez vos mantras favoris, choisissez ce qui vous hisse et vous éveille. Vous connaissez cette expression : voir le verre à moitié vide – voir le verre à moitié plein. C’est un marqueur parmi tant d’autres.

L’objet du jeu est de prendre un contre pied afin d’ouvrir à une perception modifiée. Exemples : L’acte manqué devient l’acte réussi. La jalousie contrôle les peurs, l’évacuer donne toute la place au talent de création. Le choix marque l’esprit d’aventure et alors on décide, on devient acteur grâce à son libre arbitre. A chaque pas s’articule une relation de cause à effet. Les routes se suivent, se croisent ou se traversent chaque émetteur, chaque récepteur occupe sa place. C’est un envoi et renvoi de balle avec les hauts et les bas. L’épreuve s’accompagne et devient un cadeau. https://osmose-montpellier.fr/2019/12/25/le-jeu-du-chat-et-de-la-souris-relation-amoureuse-perte-fuite/

E  L’égoïsme généreux

Je, moi, je suis

Le bien-être commence par l’attention à savoir se porter à soi même. La quête et les accomplissements expriment, distinguent sa singularité sans avoir à culpabiliser. C’est donc en choyant son intérieur et mêmeté d’être  que la lumière diffusée en soi devient centrifuge. Par conséquent cultiver son jardin est une priorité avec grâce, élégance, respect et générosité. Les effets de lumières se potentialisent entre émetteurs – récepteurs.

Citation de Bouddha

Ce que l’on pense, on le Devient

Ce que l’on Ressent, on l’Attire,

Ce que l’on Imagine, on le Crée